Audacia
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Audacia


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  Love&Zoubi Corp.  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez | 
 

 Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Elisabeth de la Suarez
Elisabeth de la Suarez


Fondatrice ღ Un coeur au bois dormant.


Messages : 735
Date d'inscription : 11/03/2010
Age : 32
Age du personnage : 23 ans
Métier : Se faire belle, allez à des bals ... quoi ? ce n'est pas un métier ? ah bon?


Au delà de l'océan
Un rp ?: Oui
Mes relations:

Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites   Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Avr - 23:13

    « Personne ne tuera personne, Marie-Jane ! On va se défendre contre ses monstres. Le plus coriace j’en fais mon affaire s’il faut. »


Elle était toute tremblante, elle me faisait peur vraiment peur. Elle n’était pas du tout rassurante. Je prenais sur moi pour ne pas paniquer, et mon amie Marie-Jane ne m’aidait pas du tout. Il fallait que je sois forte. Forte pour résister. Forte pour survivre. Forte pour deux. Je disais ça uniquement pour la rassurer, j’étais loin de faire le poids avec mon chandelier. Si nous devions nous battre autant qu’elle se batte en croyant dur comme fer à notre victoire. Je ne tiendrai pas une seconde face à un corsaire, mais tant pis, nous n’avions de toute manière pas le choix. Tenir une épée ? En avais-je seulement la force ? Je n’avais rien comme muscle dans les bras. Cela abimerait mes jolies mains, et puis déjà que je trouvais le chandelier que je tenais fermement lourd. Une épée était inimaginable.

Maddalena intervint avant que j’ai pu le faire. Marie-Jane était en train de s’entailler la main avec un bout de verre qu’elle avait trouvé par terre. J’allais lui enlever des mains, mais Maddalena prit les choses en mains. De quoi ce mêlait-elle ? Elle était gentille, elle avait donné une meilleure arme à Marie-Jane mais bon … Je ne l’aimais guère. Ça façon d’être. Ce qu’elle était. Je n’accrochai pas à sa personne, même si elle paraissait sympathique dans cette situation de crise. Elle « soigna » mon amie avec un morceau de son jupon, et lui confia un poignard. J’avais l’air bien ridicule avec un chandelier à côté. Je jetai des coups d’oeil dehors, en espérant qu’il se passe quelque chose qui pourrait tous nous sauver. Je mis mes mains entourant Marie-Jane, je voulais la rassurer comme je pouvais. Et cela me rassurais de la sentir ici, proche de moi. Au moins, si nous étions perdus j’étais avec elle. Lou-Ann n’était pas loin. Nous pouvions mourir tuées par des corsaires tels que Masonville, au moins nous étions réunies. Mes proches étaient là, c’était ce qu’il comptait. Je n’étais pas seule contre tous. Maddalena dit quelque chose qui m’interpella, Badenov était le nom du corsaire qui menait l’assaut. Marie-Jane avait donc raison, ce n’était pas Masonville. Il était plutôt beau garçon malgré le sang sur lui…

    « Courage, ça va aller ! Les pirates vont repoussés les corsaires et tout ira bien. »


En tout cas, c’était ce que j’espérais au plus profond de moi-même. Je ne comptais pas vraiment sur mon chandelier pour me sauver la mise. Je restai près de Marie-Jane, et même dans la panique je ne la quitterai pas. A deux, nous serions plus fortes. Plutôt elle que moi, elle avait déjà été traumatisée une fois. Cela suffisait ! La pauvre. Pourquoi les corsaires avaient choisis Porto Nuevo ? Mais pourquoi ? Au loin, le feu avait embrasé les navires. Je priais pour que ce soit La Marie Sanglante qui allait sombrer sous les flammes plutôt qu’Audacia. Les corsaires à terre allaient bientôt nous aborder. Maddalena paraissait la plus courageuse face à cet assaut. De plus, elle devait connaitre ces corsaires. Que de mauvaises fréquentations …

Je me demandais si le destin était avec nous, ou contre nous. Je ne voulais pas mourir, pas ici, pas maintenant. J’espérais que la plupart d’entre nous sans sortirait indemnes. J’avais peur mais je ne le montrai pas. En ce moment, j’aurai eu besoin de gros réconfort mais ce n’était guère le moment. J’étais prête, je me débrouillerai pour être le plus maligne possible et échapper aux corsaires. Si je pouvais prendre une épée ou un poignard au passage, je n’hésiterai pas. L’union fait la force. Plus on était, mieux c’était. Mais est-ce-que des aristocrates pour la plupart de cette salle de bal, faisaient-ils le poids contre des corsaires sanguinaires et sans pitié ? J’en doutais fort…


L’espoir fait vivre.
Revenir en haut Aller en bas
https://audacia.1fr1.net
Parvati Bodri
Parvati Bodri



Messages : 116
Date d'inscription : 07/11/2010
Age : 29
Age du personnage : 25 ans
Métier : Pirate sur l'Adoracion, responsable des vivres
Allégeance : Adoracion, Allister Ralj


Au delà de l'océan
Un rp ?: Oui
Mes relations:

Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites   Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Icon_minitimeSam 2 Avr - 19:57

Tout ça sentait atrocement mauvais. Ça allait mal se terminer, d’une manière ou d’une autre. Rien de bon ne pourrait sortir de tout ce chaos, la jeune femme en était absolument persuadée. Restant figée un bon moment, elle regarda la vague de violence se déchaîner sur Porto Nuevo. Un peu terrifiée, elle reprit cependant rapidement ses esprits. Ils ne devaient pas rester plantés là, ils devaient bouger. Pour aller où, excellente question. Ailleurs. Loin d’ici. Le plus loin possible serait le mieux. Sauf qu’en même temps, elle ne pouvait pas fuir. Fuir, c’était lâche, et on pouvait lui trouver de nombreux autres qualificatifs qui lui iraient nettement mieux. La vue d’un cadavre à ses pieds la ramena rapidement sur terre. Soit ils s’en allaient à quelque part d’autre, soit ils tentaient simplement de se battre et de protéger ceux qui ne pouvaient pas le faire ou étaient trop effrayés pour le faire. Sortant son épée, elle jeta un coup d’œil à Pénélope. Elle se débrouillait très bien. Se concentrant donc sur sa propre tâche, elle évita de justesse un coup d’épée auquel elle riposta vigoureusement. Elle ne pourrait cependant pas tenir longtemps comme ça. Un jour, l’un de ses monstres de la Marie Sanglante allait l’avoir et lui porterait le coup fatal. Il suffisait d’une seule seconde d’inattention. D’une seule. Et sincèrement, c’était plutôt facile d’être déconcentrée dans un décor comme celui-là.

Parvati regarda son petit groupe. À quatre, ils pourraient peut-être raisonnablement espérer sortir d’ici en un morceau. Bataillant pour se frayer un chemin, elle tenta de se vider l’esprit et de ne pas penser qu’à quelque part se trouvait sûrement Joseph Ternay qui devait participer à l’opération en massacrant un joli paquet d’innocents. Son regard se voila quelques instants, juste assez pour permettre à un corsaire de gagner beaucoup de terrain. Paro l’aperçu à la dernière seconde et se baissa prestement. Le coup supposé lui trancher la gorge lui coupa simplement une mèche de cheveux. Elle l’avait échappé belle. Elle devait arrêter de penser à lui et se concentrer à 100% sur sa tâche, sinon elle ne reverrait jamais l’Adoracion. Et sincèrement, elle ne se sentait pas du tout prête à mourir. Elle avait encore beaucoup de choses à accomplir en ce monde et elle avait des responsabilités. Son regard sur durcit, ses coups se firent plus précis et elle réussit finalement à mettre son corsaire à terre. Et un de moins. Comme si ça allait franchement aider…

Elle entreprit de suivre son petit groupe qui se frayait péniblement un chemin pour suivre Gabriel Mansillo. Parvati tentait désespérément de rester concentrer, mais c’était une tâche ardue. Il se passait tant de choses autour d’elle qu’elle ne savait où donner la tête. Elle devrait travailler ce point. Paro ne pouvait absolument pas se permettre d’avoir l’esprit fuyant, surtout pas dans un moment pareil. Une simple divagation, un simple regard inattentif et ce serait la fin. Quelqu’un de plus alerte qu’elle le remarquerait plutôt rapidement et ne manquerait sûrement pas une belle occasion comme celle-là. Et alors, c’en serait terminé de Parvati Bodri. La mort était loin dans sa liste de choses à faire et elle n’était pas prête, loin de là. Fermant les yeux quelques instants, prenant ce risque, elle vida son esprit comme elle le pouvait et lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle comprit l’ampleur de leur tâche et failli s’enfuir en courant dans l’autre direction. Non, elle resterait ici à côté de Pénélope et elle combattrait. De toute façon, elle n’avait pas franchement le choix. Surtout lorsqu'elle remarqua de la fumée, puis des flammes, et qu'elle remarqua que ça venait de l'Adoracion.

PARVATI « Tous vers le port! L'Adoracion brûle! » cria-t-elle à son groupe pour couvrir les bruits autour d'elle.

Puis elle se mit à courrir vers le port comme si sa vie en dépendait, ce qui était justement le cas.
Revenir en haut Aller en bas
Torben Badenov
Torben Badenov



Messages : 172
Date d'inscription : 12/10/2010
Age : 34
Age du personnage : 32 ans
Métier : Corsaire, second de la Marie Sanglante


Au delà de l'océan
Un rp ?: Oui
Mes relations:

Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites   Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Icon_minitimeDim 3 Avr - 12:08

    Alors que je me préparais à ordonner à mes hommes de se ruer à l'assaut, je vis une chevelure que je reconnaissais, près des fenêtres. Une véritable furie se mit à hurler. Sans aucune retenue, sans la moindre bienséance. Si même les femmes bien nées se comportaient comme sur un marché de poissons, où irait le monde? Cette catin perverse et sadique de Maddalena était donc présente à la petite sauterie de la noblesse locale. Je ne savais pas si je devais en être heureux ou non, mais ce qui était sûr, c'était que cela provoquait chez moi une violente montée d'adrénaline. Cette putain du diable me tenait tête devant mes hommes, de véritables requins qui n'attendraient qu'un signe de faiblesse de ma part pour cesser de me respecter et de m'obéir. Il fallait que je retourne cet affront à mon avantage. Alors que la jeune femme cessait de hurler en perdant toute contenance, je me tournais vers les bandes furieuses et sanguinaires qui composaient la horde de mes suivants. Je leur jetais un regard de défi, montrant par là même que je n'avais rien perdu de ma morgue en subissant les paroles provocantes de la jeune aristocrate qui fut autrefois ma maîtresse. Je levais mon épée en direction du bâtiment. Tout en tournant mon regard des fenêtres aux chiens de guerre que j'avais lâché sur la ville.


    | Je les aime bien farouches avec le feu aux fesses, les catins espagnoles. |


    Expliquais je simplement, avec un regard entendu. Cela provoqua les rires gras de mon équipage. Je pris donc un air terriblement sérieux et solennel, caricaturant par là même les attitudes maniérées de la noblesse locale, qui pétait bien plus haut que leur céans ne leur permettait. Cela provoquait quelques rires de plus, c'était comme ci la bataille dans mon secteur s'était calmée, et que l'attention était dirigée sur ce que j'allais dire ou faire. Même ces anglais qui nous avaient suivis jusque là attendaient en silence, préparant leurs armes et regardant ce que j'allais faire. Je me tournais donc vers les fenêtres de la bâtisse, abaissant mon épée et opérant une courbette parfaitement ridicule, me décoiffant par la même occasion. Les rires des corsaires se firent de nouveau entendre; ils prenaient autant de plaisir que moi à humilier cette défense bien pathétique qu'on nous avait opposé jusqu'ici.


    | Je prends donc cela comme un refus à ma proposition. Cela ne me sied guère, mais je suis désormais dans l'obligation de livrer la ville et ses habitants à mes hommes. Pillage intégral de vos richesses, viol de vos femmes, et mise en esclavage de vos enfants seront la récompense de votre lâcheté. |


    Je me redressais et remettais mon chapeau, en me tournant vers mes hommes, leur adressant cette fois ci un regard dur.


    | Brûlez tout, tuez tout le monde. Chaque homme a droit de vie et de mort sur ceux qu'il pourra capturer. |


    L'ordre était lâché, et la meute se lança à l'assaut, moi à sa tête. Je me mis à courir, droit dans la direction de la fragile barricade de meubles. Des meubles. Pathétique. Cela n'avait jamais empêché qui que ce soit d'entrer. Je perdrais sans doute des hommes, mais une fois la barricade submergée, le butin serait à nous et les dernières résistances vite écrasées. Sous le simple poids de la charge, l'amoncellement vacilla; les rangs arrière de mes hommes poussant ceux de devant; je ne pus donc m'arrêter et retournais le choc inévitable à mon avantage, en mettant un coup d'épaule dans un enchevêtrement de chaises les faisant vaciller sur place. On piqua de la pointe dans ma direction; la lame ripa sur mon gilet de cuir et m'entailla la mâchoire, versant un peu de sang. De ma main libre, j'agrippais la lame adverse, pour transpercer son crâne avec l'acier froid que j'avais à la main Plus loin, je vis Maddalena, et plus loin encore, deux jeunes aristocrates. Un sourire carnassier se dessina sur mes traits. Je fuis sans cesse, je mène en bateau l'ivresse. Je fais partie de la pire espèce. Cruauté, viens à moi.
Revenir en haut Aller en bas
http://strange-scotland.forums-actifs.com/forum.htm
Denise H. Saldenow
Denise H. Saldenow



Messages : 144
Date d'inscription : 15/11/2010
Age : 31
Age du personnage : 26 ans
Métier : Médecin
Allégeance : Audacia


Au delà de l'océan
Un rp ?: Non
Mes relations:

Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites   Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Icon_minitimeDim 3 Avr - 12:42

Un autre anglais s'approcha de moi. Grand, fin et agile, je compris immédiatement qu'il était un combattant né, ce que je n'étais pas. Ses gestes étaient minutieux, précis, parfaitement calculés. Pas de mouvements inutiles juste des passes adroites et redoutables. Dans un premier temps, je tentai de me défendre, d'éviter ses coups. Pour m'en défaire, il fallait que je sois plus intelligente que lui. Ce combat n'allait pas être facile, je manquais d'expérience face à ce tueur et ma cuisse me faisait souffrir. Son épée décrivit une courbe parfaite, manquant de déchirer me hanche, ce n'est qu'en plongeant sur le côté que je parvint à l'éviter. Je me relevai rapidement, tentant une feinte d'ordinaire efficace qu'il se contenta de parer. Je retint un juron, il me fallait réfléchir, trouver sa faiblesse, m'infiltrer dans la faille la plus infime. Ainsi, je me laissai faire pendant quelques minutes, me contentant te parer les coups. J'eus l'occasion de l'observer attentivement. Au final, la médecine et la guerre ne sont pas si éloignés. Tout comme quand je soignais il me fallait observer, trouver le moindre indice qui me renseignait sur mon ennemi - patient. Pour m'y engouffrer et agir en conséquence. Je compris alors. Ses attaques étaient minutieuses et rapides mais sa garde ne protégeait efficacement sa poitrine. Un léger sourire se dessina sur mon visage, je savait ce qu'il me restait à faire. Je fis décrire une courbe avec mon épée, puis plongea celle-ci vers sa cuisse, il ne pu se protéger. Comme prévu, la lame déchira vêtements, peau et chairs. L'anglais poussa un cri de douleur, m'offrant ainsi quelques précieuses secondes. D'un geste rapide, j'enfonçai mon épée entre ses côtes jusqu'à la garde. Le sang s'écoula à flot de la blessure tandis que le traître s'écroulait, un dernier râle s'échappant de sa gorge avant que la vie ne s'échappe de son corps.

Soulagée, j'observai autour de moi. Parvati, pirate de l'Adoracion combattait au côté de Pénélope une autre pirate. Non loin de moi, Charlotte se battait farouchement. C'était une femme que j'admirais pour sa force de caractère et son courage extraordinaire. Ses yeux d'azurs et ses longues boucles d'ébène cachaient une combattante née. Je la vis ainsi se défaire de deux anglais, ce qui fit grandir mon admiration pour elle. Néanmoins, nous n'étions pas amies. Froide et caractérielle, un peu comme moi, c'était une femme crainte par tous, sauf moi. Et je savais qu'elle me respectait pour ça, mais pourtant, nous nous ressemblions trop pour être amies. Un anglais de grande taille aux longs cheveux noirs et au riches étoffes s'approcha d'elle, par derrière. Traître d'anglais, ils étaient suffisamment lâches pour attaquer une femme par derrière. Ma réaction fut immédiate, s'il y a une chose que je ne supportais pas c'était la lâcheté.

« Sale chien ! Bats toi donc en homme ! »

Ma voix avait claqué, telle un fouet. Charlotte m'adressa un clin d'œil tandis que l'anglais, piqué au vif s'approchait de moi. Il sorti une courte épée à la lame luisante de son fourreau.

« - Tu vas regretter tes paroles pirate.
- Jamais un homme suffisamment lâche pour attaquer une femme par derrière alors qu'elle est occupée ne me fera regretter quoi que ce soit. »

Un rictus déforma son visage avant qu'il ne m'attaque. Ses coups étaient grossiers et mal habiles. Comme quoi, les plus beaux vêtements et la barde la mieux taillée peut cacher un bien piètre combattant. Les apparences sont parfois trompeuse, il suffisait de voir Charlotte. Belle et altière, c'était pourtant une femme de caractère aussi redoutable avec une épée qu'avec sa langue. De même, Lou-Ann. Cette jeune femme à l'apparence frêle cachait une personne au courage et à la détermination extraordinaire. Le combat fut facile, il me suffit de quelques passes efficaces pour lui arracher son épée. Les deux épées en main, je lui lançai un regard assassin.

« - Tu es tellement mauvais que pour te défaire d'un ennemi tu dois tricher, et après tu oses prononcer le mot pirate comme une insulte ? Tu me dégoutes anglais. »


Ces mots à peine prononcés, je lui déchirai la gorge de mon épée. Tandis qu'il s'écroulait, une âcre effluve vint effleurer mes narines. Je connaissais cette odeur, celle du feu, du bois qui brûle. La fumée qui venais vers vous et le cri de Parvati Bodri vinrent confirmer mes craintes. L'Adoracion, fier coursier des mers était dévoré par les flammes. Mon coeur se serra, voir un navire d'une telle magnificence brulé me répugnait comme s'il s'agissait d'un être humaine. Je me tournai vers Charlotte, comprenant à son regard que nous étions d'accord.

« - Avec moi Charlotte, ne laissons pas le fier Adoracion périr des flammes de la perfide Marie-Sanglante. »

Je m'élançai à la suite de Parvati, me plaçant à sa hauteur. Je compris à son visage qu'elle avait peur, ce qui était normal. On dit que le navire d'un pirate occupe une partie de son âme. Ainsi c'était l'âme de Paro qui brulait. Je lui lançai un regard qui se voulait rassurant tout en accélérant mon allure, nous devions rejoindre le port au plus vite.




Revenir en haut Aller en bas
https://audacia.1fr1.net/b-i-e-n-v-e-n-u-e-a-b-o-r-d-f56/denise-h
Gabriel Mansillo
Gabriel Mansillo



Messages : 104
Date d'inscription : 17/11/2010
Age : 33
Age du personnage : 32 ans
Métier : Capitaine du Santa Alma
Allégeance : Espagnole


Au delà de l'océan
Un rp ?: A voir par Mp
Mes relations:

Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites   Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Icon_minitimeLun 4 Avr - 2:43

Gabriel regarda longuement Lionel et finit pas hocher de la tête en lui donnant une tape amicale sur l’épaule : quand il le fallait, il le fallait. Le capitaine regarda tout autour de lui et tout ce qu’il voyait, c’était de pauvres nobles complètement effrayer. Ça lui donnait envie de gerber de voir qu’il n’avait que des poltrons comme soldat de fortune. En même temps, il ne pouvait pas leur en vouloir. Ils ne connaissaient pas la violence d’un combat ni la dureté de la vie sur un bateau de guerre. Ils n’avaient que pour seul connaissance du monde leur villa et leur balle. Gabriel renifla de dégoût et essuya la plaie qui saignait sur sa joue avec sa manche. Son costume d’officier faisait peine à voir et sa perruque était en mauvais état. Il croisa le regard du gouverneur anglais, qui s’agita nerveusement sur sa chaise. Oh oui bientôt, Gabriel allait se jeter sur lui et l’égorger. Il regarda la barricade et sentit que ça n’allait pas tenir. Les corsaires allaient finir par entrer et ce sera le carnage assuré. Il allait pouvoir sauvé sa peau, il n’avait pas de doute là-dessus, mais pour les autres...Les femmes ici présentes allaient passer le pire moment de leur vie et les hommes allaient se faire trucider en moins de deux. Pourtant, il ne comptait même plus les massacres qu’il avait lui-même commis, simplement pour planter le drapeau espagnol sur les diverses îles des caraïbes. Oh il ne s’en voulait pas pour cela. Il avait fait son devoir, c’est tout, mais aujourd’hui, toute cette violence semblait bien gratuite. Gabriel sentit la colère lui noircir l’âme et ce fut de trop lorsqu’il entendit la voix de Torben s’élever au-dehors. Il alla répliquer, mais une voix féminine l’arrêta dans son élan : Maddalena. Elle bouscula tous ceux qui étaient postés aux fenêtres et envoya paître Torben. Un rictus se dessina sur les lèvres de Gabriel, sa fierté nationale flattée de voir une femme de son pays prendre les choses en main.

Torben répliqua bien évidemment et Gabriel n’apprécia pas beaucoup qu’il se moque ainsi. Gabriel jeta un coup d’œil à son nouvel allié Lionel : ils allaient devoir se préparer parce qu’il se préparait clairement une invasion dans la salle de balle et pour tenter de se défendre du mieux qu’ils le pouvaient, ils devaient faire équipe. Torben continua de faire l’imbécile, mais Gabriel sentit tout de même ses veines se glacer lorsqu’il entendit Torben donner l’ordre de tout brûler. Maintenant, le bordel allait commencer. Il y eut un premier coup énorme à la porte et Gabriel donna l’ordre à ses hommes de la bloquer. Il jeta ensuite un coup d’œil entendu à Lionel pendant qu’il tentait de maintenir les meubles en place avec les autres. La piètre barricade ne fit pas long feu et Gabriel se fit violement repoussé par quelques français. Il tomba à la renverse, mais se releva rapidement pour aller embrocher du corsaire.

-Lionel! Il faut…

Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase qu’on lui transperça le bras avec un sabre. Il poussa un crie et un juron, mais se permit de trancher la tête de celui qui avait osé lui faire cela. C’était au moins son bras gauche, celui qu’il n’utilisait pas pour manier son épée.

Gabriel avait bien vu que Torben regardait avidement trois aristocrates, qui se tenaient en rang serrés un peu plus loin. Parmi elles, ils y avaient des aristocrates espagnoles : oh non, qu’il n’y pense même pas. Gabriel avait foutrement mal à son bras et il perdait du sang. Il aurait fallut recoudre la plaie dès maintenant, mais il n’avait pas le temps pour ces balivernes. Il était en guerre bon sang! Il se posta donc devant les jeunes femmes et regarda le second de la Marie Sanglante -qui se démenait encore avec quelques meubles- les yeux pleins de défis. Il y avait des aristocrates espagnoles parmi ces femmes et l’idée qu’il pose ses sales mains sur elles le dégoûtait au plus haut point. Le regard avide de sang et la voix glaciale, il se fit venimeux à l’égard du second :

-N’y pense même pas ! Garde ta semence de dégénéré pour souiller les catins de bas étages ou je te ferai eunuque, espèce d’enfant de putain!
Revenir en haut Aller en bas
Marie-Jane Anderson
Marie-Jane Anderson



Messages : 77
Date d'inscription : 20/11/2010
Age : 31
Age du personnage : 21 ans
Métier : Aucun
Allégeance : Aucune


Au delà de l'océan
Un rp ?: Oui
Mes relations:

Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites   Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Avr - 12:12

« Boum boum boum » Mon cœur battait à la chamade contre ma poitrine, il battait si fort, que j'avais la nette impression qu'il allait se décrocher. J'étais terrifié et si seule et mes pensées allaient tout droit vers ma mère. J'aurais tellement voulu qu'elle soit là près de moi, mais elle n'était nulle part dans cette salle, elle était à la merci des assaillants et de ces monstres. Pourvu qu'elle survive.
Mon sang coulait le long de ma main à cause de la profonde entaille que je m'étais faite à cause de la peur que je ressentais. J'étais complètement tétanisé et mes membres se refusaient à bouger et ma main serrait encore et toujours ce maudit bout de verre. La douleur que je ressentais me faisait presque oublier la peur de ce moment. J'aurais pu perdre ainsi tout mon sang, sauf qu'une noble dame s'approcha de moi. Je la connaissais à peine, mais je la remerciais en ce moment même de m'avoir retirais le morceau de verre que je m'étais refusé a lâcher. Elle me demanda de me ressaisir et à l'aide d'un morceau de son jupon, elle me fit un bandage improvisé et elle me confia un très beau poignard pour que je puisse me défendre.
« Et n'hésites pas a frapper fort ». La dame me quitta comme elle était venue, je me trouvais de nouveau seule, un poignard à la main qui me serait bien plus utile. Mais que pourrais je bien faire avec une telle arme, je ne saurais même pas m'en servir et de là à la planter dans le corps d'une personne. Moi qui n'aimait pas la violence, je sentais que j'allais être servi par cette nuit si chaotique.
Une femme amie d'Elisabeth était présente pour nous protéger. Une pirate, mais je n'étais pas rassuré pour autant. Mon amie qui m'avait abandonné quelques instants, revient près de moi, sa présence revigorante me donna un peu de courage, mais toujours pas assez pour que je combatte ces corsaires, surtout face à Masonville. Je n'étais pas sûre que ma réaction quand je me retrouverais à nouveau face à cet homme, mais je me doutais que je ne pourrais faire aucun mouvement envers lui, il était trop fort et le traumatisme qu'il m'avait infligé été bien trop marquant.

« Courage, ça va aller ! Les pirates vont repoussés les corsaires et tout ira bien. » L'optimisme d'Elisabeth me fît quelque peu sourire. Elle était vraiment charmante à vouloir ainsi me protéger, elle était même prête à faire passer sa vie après la mienne. Elisabeth était courageuse, je l'imaginais très bien affronter ces horribles hommes, se dresser face à eux comme un roc. Elle était courageuse, pas comme moi. Pourtant, je me demandais si je ne serais pas comme elle, si la vie ne m'avait pas ainsi marqué, si je n'avais pas connu autant le malheur. Peut être serais-je à sa place à brandir un chandelier pour me défendre.
Je regardais alors mon poignard et son chandelier et une idée me vient. Ce poignard serait bien plus utile entre les mains de mon amie, moi je ne saurais même pas tuer un homme, je préférais encore frapper avec un chandelier pour assommer plutôt que de tuer.

« Elisabeth prend le poignard, tu pourras mieux te défendre que moi, cette arme est inutile entre mes mains. »

J'accompagnais mes paroles par les gestes en mettant de force le poignard dans sa main et en récupérant le chandelier. Cela devait être ainsi et j'avais la nette impression que ce poignard l'accompagnerait pendant un petit moment. Drôle d'impression n'est ce pas ? Pourtant, je n'étais pas voyante, mais j'avais cet instinct qui ne me faisait jamais défaut, tout comme en ce moment même où j'étais pessimiste à propos de la vie de ma mère. Je préférais vraiment être réaliste plutôt que de me faire des illusions, après tout j'avais vécu beaucoup de malheurs dans cette vie et je ne m'attendais plus à rien de très joyeux.
Ainsi était la vie, elle nous apportait chaque jour sol lot de malheur. Malheureusement, j'avais vraiment l'impression qu'elle s'acharnait sur moi, plus que sur tout autre personne.
Revenir en haut Aller en bas
Pénélope De Beauregard
Pénélope De Beauregard



Messages : 46
Date d'inscription : 22/12/2010
Age : 29
Age du personnage : 19 printemps.
Métier : Pirate. Petite main aux cuisines, sur le pont ou autre.
Allégeance : Allister Ralj, mon Roi !


Au delà de l'océan
Un rp ?: A voir par Mp
Mes relations:

Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites   Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Icon_minitimeMar 26 Avr - 19:36

[HRP : Désolée pour le retard ! --']

Tout autour n'était que brouillard, fumée, sang et cris. Ce n'était même plus comme une bataille navale où les bateaux, rassurants, dansent avec nous. Non. C'était pire. La terre, ferme, qui ne bougeait pas, et semblait lointaine, étrangère à cette bataille, comme si rien de ce qu'il ne pouvait se passer ne l'intéressait. Pénélope aimait la mer, les flots, et le roulis rassurant. Mais que ces rues étroites et sanglantes étaient étouffantes ! Rouillées, sales et mouillées, elles sentaient mauvais et les maisons cachaient l'horizon. Ah oui ? Pénélope avait vécu cinq ans enfermée sur la terre ? Et bien c'était trop lointain ! Sa vie, c'était l'océan, et les vagues qui font rouler les navires. Cette fois, cette bataille, c'était trop dur. Elle n'était même pas habillée pour l'occasion... Ou plutôt si. Sa chemise était propre, grattait à cause du sel, et n'avait pas atteint la douceur conférée par plusieurs jours portée. Elle était rêche, et gênait Pénélope dans ses mouvements. Œil acéré qui le remarqua, elle fit bien attention à ne pas se laisser embêter par de si petits détails, par des détails si insignifiants, mais quand même...

Et tout autour d'elle n'était que folie. Ses jupons, qui remplaçaient son habituel pantalon large de lin, rendaient ses déplacements plus difficiles, et Penny eut la rapide idée de s'en débarrasser... Elle oublia bien vite cette affreuse pensée en plantant sa lame dans le ventre d'un Anglais aux beaux yeux bleus. Elle eut un petit regret devant pareil gâchis, mais n'eut pas autant de remords en donnant un violent coup de sabre dans la poitrine du suivant, un grand rachitique à la moustache tachée de sang. Moustache noire qui conservait la trace de précédents repas... Beurk. Le coup qu'il reçut dans le corps ne lui fut pas fatal, le coup de poing dans le visage qu'il réceptionna peu de temps après le fut, lui. Il se fracassa contre un trottoir et se brisa la nuque. « Oh ? Ben t'es mort. C'est ton pote là-bas ? Attend, je te l'envoie. » Avec un sourire sans joie, Pénélope se sentait méchante comme la Faucheuse et inutile comme la mort. L'homme qui arrivait en courant droit sur elle ne mourut pas sur le coup, mais la dague retirée de la botte de Pénélope enfoncée dans sa cuisse ne lui fit pas du bien. Il s'écrasa sur le sol et Pénélope, ne le jugeant plus dangereux, en détourna son attention. Elle ne s'attendait pas au sabre qui trouva son chemin sur sa hanche et lui entama un bout de gras. « Je... Toi ! » Un cri, presque un grognement, déchira sa gorge et elle assena un dernier coup. Sa lame trouva presque naturellement la direction du coeur de l'Anglais, qui cessa de battre quelques secondes après. Quand la demoiselle retira son arme, elle entendit un petit chuintement écoeurant.

A côté d'elle, Parvati faisait bien plus de dégâts en bien moins de temps, et pourtant, la mort ne punissait pas tous ces hommes. Les Anglais éventrés par terre ne ressentaient plus rien là où ils étaient. Plus de peine. Plus de douleur. Or se lancer dans la bataille aujourd'hui, jour de fête, et trahir leur parole méritait davantage que le repos. penny se sentait l'âme d'un bourreau. Une femme, visiblement dans le camp adverse et habituée à cacher sa condition, vint donner un coup contre son arme, et Pénélope ne jeta aucun regard sur sa droite pour savoir comment se débrouillait Parvati. Et puis zut. Cette femme en face d'elle voulait mourir ? Très bien. Elles luttèrent quelques longues minutes, battant le fer contre le fer, avec des bruits vivaces et douloureux. Les jointures des mains de la jolie petite pirate étaient blanches, ses yeux rouges, et sa chemise qui gratte, trempée. Ce n'était pas un combat facile, ils étaient tous gênés par les ruelles, les les portes, les places.

Parvati, soudainement, lança un cri et une phrase l'accompagnait. Le sang de Pénélope, bouillonnant, se glaça. « Tous vers le port ! L'Adoracion brûle ! » Non ! C'était impossible ! La jeune pirate ferma les yeux, et quand elle les rouvrit, le sabre d'un Anglais se dressait devant elle, fier, sûr de sa course et de son arrivée. Droit sur sa tête. « Hé ! » Ni une, ni deux, Penny fit demi tour et détala sans demander son reste, évitant de justesse le coup fatal de l'homme qui rageait désormais, déséquilibré par la force de son coup qui n'avait rencontré, bien heureusement, que du vide. Pénélope suivit son amie Parvati et lui colla aux talons, donnant parfois sur sa gauche un coup de lame, éloignant ainsi un quelconque belliqueux qui lui voudrait des noises, ne faisant pourtant que de légères égratignures. Ce n'était pas le moment de tuer. L'Adoracion attendait. Et brûlait.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites   Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Intrigue #2 ¤ Les Noces Maudites

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Audacia :: Terre en vue ! :: Porto Nuevo :: Les Noces Maudites-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit