© stephanie

« Moins qu'un devoir de mémoire, nous avons davantage un devoir de vigilance quotidienne. »

© Barda

Castiel D'Ornello (ft. Jared Leto) † AGE : 31 ans † NE(E) LE : 14 février 1629 † A : Port-de-Paix † LIEU DE RESIDENCE : Une maison à Porto Nuevo † MÉTIER : Capitaine de la Paquena † NIVEAU SOCIAL : Riche, aristocrate † GROUPE : Marine Espagnole † ALLÉGEANCE : Les Espagnols et pour toujours le Pequena † FAMILLE : (membres de votre famille)

Une journée de plus où je devais agir par devoir. Chaque jour pour moi était une remise en question de mes fonctions. Ce que je faisais, ce que je fais depuis tant d’années. Je le fais par devoir envers les Espagnols qui nous avaient si bien accueillis moi et mon père. Pourtant, mon roi était loin de comprendre toute la souffrance que cela me prodiguait à chaque lever de soleil. Je le faisais pour lui. Je le faisais parce que je me devais de le faire, mais je ne voulais pas réellement attaquer tous ces navires. Navires qui ne faisaient que se défendre la majeure partie du temps. C’est toujours moi qui lançais l’attaque en premier et ils se défendaient de leur mieux. Chaque journée était une corvée en soi, tâche que je me devais d’accomplir et je le faisais, sans me plaindre, ni parler de cette souffrance à personne. Pas sans remords et sans douleur. Parce que ses deux émotions faisaient partie imminente de ma vie. Cela me pesait. Je ne comprenais pas Gabriel. Il était pourtant le seul ami que j’avais, le seul vrai ami. Sa haine envers les pirates était tellement profonde et je ne la comprenais pas. Comment autant de haine pouvait naître en une seule personne? C’est bien le seul point qui ne nous unissait pas. Après ce petit moment d’égarement, je me dirigeais vers le pont de mon navire pour voir comment se déroulait la navigation. Encore une fois je devais m’atteler à ma lourde tâche, elle me pesait, mais je tentais de le cacher du mieux que je le pouvais, pour ne pas influencer mon équipage dévoué. La première chose que je pouvais voir en me rendant sur le point c’était un bateau ennemi. L’Audacia. Admiration refoulée de ma part. Encore une fois, je devais agir contre ma volonté et respecter mon devoir. Mon devoir. Le seul qui dictait ma façon de me conduire.

L’attaque commençait. Les canons grondaient alors que des secousses se faisaient sentir sur le bateau. Je donnais mes commandes et l’abordage arrivait rapidement. Je ne pouvais laisser passer ce bateau, je me devais de l’arrêter en chemin même si je ne le voulais pas. L’abordage. S’il y avait bien une chose que je ne voulais pas voir, c’était elle. Cette femme. Denise. À chaque fois que je posais mon regard sur elle, mes remords revenaient bien trop rapidement. Remords que je tentais de refouler au plus profond de mon être. J’avais attrapé mon sabre. Prêt à me battre avec tout la fierté dont j’étais capable, pour mon roi, mais je devais tomber sur elle. Je ne voulais abimer sa peau, ni son navire au fond. Que pouvais-je vraiment faire? Je ne pouvais pas revenir en arrière. Mes hommes étaient en train de lancer l’attaque et j’étais moi-même en train de me battre avec elle. Qu’allais-je donc lui dire? Je ne voulais pas le couler, je ne voulais tuer personne et surtout pas elle. Je l’avais déjà assez fait souffrir. Je reculais une première attaque de sa part. Pendant qu’elle me chargeait à coup de sabre, je tentais de trouver une solution pour épargner son bateau. Je voulais qu’elle parte, elle et le navire. La convaincre d’abandonner et lui épargner le mal que je devais lui faire. Je voulais qu’elle dise à son capitaine de passer plus tard, quand je ne serais plus sur le chemin. Mais serait-ce un signe de faiblesse de ma part? Je ne pouvais pas me détourner du droit chemin, celui du devoir. Je me devais de trouver une solution, mais pourtant, elle ne me laissait pas le temps d’en trouver une parce qu’elle ne semblait pas du tout d’humeur à faire la discussion avec moi. Le tintement de nos sabres se faisait entendre, alors que je pouvais entendre des cris de colère autour de moi. Nous n’étions pas les seuls à nous battre. Je ne devais pas laisser mes émotions prendre le dessus et je devais accomplir mon devoir jusqu’au bout. Que cela me plaise ou pas.

Lettre de Monsieur le père de Castiel D’Ornello

Castiel. Comment le décrire. Je ne sais jamais comment parler de mon fils, mais avant tout je dois vous dire que je suis fière de lui. Quand nous sommes arrivés chez les Espagnols il s’est tout de suite enrôlé dans l’armée pour ma plus grande fierté. Je l’ai vue monter les échelons lentement et je ne pouvais que m’en réjouir. Je pourrais vous le décrire comme un jeune homme droit et noble. Je ne l’ai jamais vue se comporter de la mauvaise façon. Il est sur le droit chemin et ne semble pas vouloir en dévier. C’est un jeune homme brillant et très stratégique. Je ne l’ai jamais vue agir selon le coup de l’impulsion. Il réfléchit, à chaque fois qu’il doit faire quelque chose d’important et il ne se laisse pas facilement abattre. Il est guidé par son sens du devoir et je suis fière de lui pour cela. Il fait honneur à son roi, chassant les pirates de ses rives jour après jour. Un travail qui demande beaucoup de rigueur, mais mon fils y arrive au la main.

M. D’Ornello

Ce que mon père ne sait pas, c’est à quel point je trouve cela difficile. J’admire L’Audacia pour la liberté qu’il possède. J’aimerais en avoir autant, j’aimerais être libre de mes actes, mais je me contente de suivre le droit chemin. De respecter mon roi et de lui faire honneur, parce que c’est ce que je fois faire pour lui. Devoir me battre jour après jour est une atroce souffrance, que je ne peux vous décrire tellement elle me pèse, mais devoir mon père ainsi que les Espagnols serait une souffrance de plus. Combien de fois j’ai pensé partir ? J’ai cette soif de liberté qui me ronge, cette envie d’autre chose, mais pourtant, je m’attèle à mon devoir. Je le fais. Je fais mon travail du mieux que je le peux. C’est beaucoup plus difficile que les gens ne le pensent, il voit en moi un homme de foi. Je me vois tout autrement.

Ma vie n’a rien de bien intéressant, je me demande même pourquoi je vous la raconte. Je suis née à Port de paix un jour de février dans une noble famille française. Vous pensez surement que la vie fut facile pour moi, mais détrompez-vous, ce ne fut pas du tout le cas. Je ne me souviens pas très bien de mon enfance, disons que ma mémoire à dérailler lors d’un cambriolage qui eu lieu chez moi. C’est l’évènement dont je vais me souvenir toute ma vie, quelque chose qui a de quoi marquer un enfant. Un cambriolage qui aurait pu être sans conséquence si seulement ma mère n’avait pas été seule à la maison. Je n’avais que huit ans quand je suis entré chez moi et que j’ai trouvé ma mère morte et la demeure familiale vide de ses biens. Cette image restera à jamais marqué dans ma mémoire et celle de mon père qui en eut le cœur brisé. Sa femme qui aimait tant et moi ma mère que j’aimais plus que tout. Elle nous avait été arrachée. Mon père tentait de rester fort pour moi, de prendre la place de père et celle de mère. Une tâche qui ne s’avérait pas être des plus facile. Maintenant je lui suis reconnaissant et je suis admiratif devant autant de courage de sa part. C’était un bon père, mais c’était impossible de remplacer ma douce mère. Elle n’avait pas mérité une fin aussi tragique.

La vie semblait nous en vouloir, c’est quelques années plus tard que la France accusait mon père de trahison. Accusation non fondée, que je ne comprenais pas. Mon père avait toujours été droit sans la moindre anicroche. J’étais plus vieux à cette époque, j’étais plus apte à comprendre et à agir selon les désirs de mon père. Nous n’eurent donc autre choix que de partir vers les Espagnols qui nous acculaient à bras ouverts. J’eu été surpris de temps de chaleur de leur part. Une fois installé dans notre nouvelle demeure je ne tardais pas à m’enrôler dans l’armée. Je pouvais leur donner des renseignements utiles et mes compétences pour le combat s’avéraient assez efficaces. Je finis par monter rapidement les échelons et tous étaient fiers de ma loyauté et mon père de mon succès. Ce qui fit mon plus grand bonheur fut une récompense que je reçus. Le pequena, un bateau, mon bateau. Mon roi voulait que je continue de le servir, mais sur les mers, puisque les pirates se montraient de plus en plus coriaces et qu’il avait besoin de valeureux combattants. J’acceptais sans la moindre hésitation, sans me douter que cela me mènerait vers ma propre perte. Perte donc je suis le seul à être conscient. Je suis loin de laisser cela paraître, car je me dois de servir mon roi, mais me battre sans cesse contre les pirates qui ne veulent pas m’attaquer, ça me pèse. Je sais que Gabriel est là, que c’est la personne en qui j’ai le plus confiance, mais sa haine envers les pirates est bien différente de la mienne. Il les déteste et moi d’une certaine façon j’envie l’Audacia. Je l’envie de cette liberté que je n’ai pas.

Il n’y a pas que cela non plus. J’ai tué un homme. Sans le vouloir, mais reste que cela me pèse particulièrement sur la conscience. Le père adoptif de Denise, douce femme que voilà. Je voulais simplement l’écarter de mon chemin, loin de me douter qu’il allait se briser la nuque. Je regrette ce geste anodin que j’ai posé. Je ne pensais pas qu’il allait prendre autant d’ampleur. Je regrette cette mort injustifié, mort que je ne voulais pas. Denise ne méritait pas cela, même si elle est mon ennemie. Je ne suis pas le genre d’homme à tuer pour rien et cet homme ne méritait pas la mort.

(a ) Lj	DENISE SALDENOW ft. Kate Beckinsale ;; Douce femme que voilà. À chaque fois que je croise son chemin, je ne peux empêcher mes remords de revenir. J’ai tué son père. Geste anodin de ma part. Geste qui apporte beaucoup plus de conséquences que je ne le pensais. Je ne voulais que le pousser de mon chemin. J’étais loin d’imaginer qu’il allait se casser la nuque sur le coin d’une table. J’essaie de me convaincre que je n’éprouve que de la sympathie pour elle, mais ce n’est pas le cas. Je pense qu’il a quelque chose de plus profond là-dessous.
(a ) Lya	GABRIEL MANSILLO ft. Jude Law ;; Gabriel c’est simplement la personne qui me complète le plus. C’est celui en qui j’ai le plus confiance, celui qui possède les mêmes buts que moi, ou presque. Gabriel c’est simplement une osmose et c’est le meilleur ami que je ne peux avoir. Il y a pourtant une petite différence entre nous, notre haine pour les pirates. La sienne est tellement grande que je n’arrive pas à la comprendre. Il reste qu’il est l’ami en qui j’ai confiance et à qui je ne voudrais rien cacher, pourtant je le fais bien malgré moi. Le perdre serait une très grande perte.
(a ) Tumblr	ANGEL CASTELLANO ft. Tom Sturridge ;; Je me demande encore pourquoi il est mon second. Je lui voue un très grand mépris et je sais très bien que c’est la même chose pour lui. Un bon nombre de fois j’ai pensé lui laisser mon poste, mais je ne pouvais pas laisser mon navire entre ses mains si malhabiles. Je pense qu’il est à mes côtés simplement pour tester ma patience. Entre autres, il ne me sert pas à grande chose.
(a ) Choco	DAMON DARTMOOR-HALL ft.Ian Somerhalder ;; C’est un ami d’enfance, mais disons que depuis ce temps, il a beaucoup changé. J’aimerais bien l’aborder, en savoir plus sur lui, mais je n’ose pas. Aucun moment ne me semble assez propice pour allez lui parler de vive voix. Je voudrais en savoir plus sur lui, sur ce qu’il fait et le pourquoi de sa vie, mais je n’arrive pas à lui parler. Je me contente de l’observer et d’attendre le bon moment pour me diriger vers lui. Surement qu’il viendra.

† PRENOM ; PSEUDO : Meery † AGE : 21 ans ! † GARCON OU FILLE ? Fille ! † OU AS-TU CONNU AUDACIA ? Je me suis laisser influencer par zoubi ! >< Vilaine !!! † TON AVIS ? DES SUGGESTIONS ? Non ^^ C'est super † AUTRE(S) COMPTE(S) : Aucun ! † LE MOT DE LA FIN : Heuuumm. Je vous aimes?