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 L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant

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L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Vide
MessageSujet: L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant   L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Icon_minitimeSam 1 Jan - 10:32


L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Ryoicon_L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Adam1u
MAO SOLEIL-LEVANT &&. JARETH ROSENBAUM



L'amande de tes yeux

n'a d'égal que la

courbe de tes fesses !


Il ne faisait pas froid ce soir, comme c'était souvent le cas dans les Caraïbes, de fait. Cependant, le fond de l'air était frais et la cape qui claquait sur les talons de la haute silhouette qui se déplaçait furtivement dans l'atmosphère lourd de la nuit n'était sûrement pas superflue. Néanmoins, ce n'était pas par utilité que l'homme portait cette cape, mais principalement par désir de ne pas être reconnu... et rien de mieux pour quelqu'un d'aussi original que de se cacher presque complètement pour ce faire. Un large chapeau tout aussi noir que la cape était soigneusement posé sur la tête de l'individu qui ne cessait de le caller un peu plus sur ses yeux, comme s'il avait peur que celui-ci s'envole au vent... un vent qui était, en fait, inexistant pour le moment. Son regard n'était non pas posé droit devant lui, mais s'éparpillait ça et là comme s'il avait peur que des assaillants imaginaires l'attaquent sournoisement au détour d'une rue. Pressé, ses pas claquaient dans les rues de Nueva Vistad, secs et réguliers.

L'homme ajuste une nouvelle fois son chapeau pour couvrir non pas principalement ses fins cheveux noirs en bataille, mais plutôt son visage et le maquillage l'ornant. Ce n'était pas chose courante, dans cette petite ville, de voir des hommes ainsi fardés. Et pourtant, c'était le quotidien de cet homme-ci qui avait fini par prendre un malin plaisir à ce qui pouvait sembler être, pour plusieurs, de la provocation. C'était plutôt né d'une nécessité, pour lui, mais ça, personne n'avait besoin de le savoir. Il préférait encore qu'on croit encore au rebelle qui sommeillait en lui et qui était, au moins, des plus présent. Ça, il le savait bien. C'était peut-être une des raisons pour lesquelles il ne démentait pas les rumeurs les plus loufoques qui couraient à son sujet. D'ailleurs, ne dit-on pas que dans chaque rumeur, il y a une parcelle de vérité ? C'est peut-être ce petit goût qu'il a pour la vérité même s'il préfère encore la dissimulée qui faisait que l'homme ne démentait pas les cancans, les laissant courir à leur gré, mais sans qu'ils ne puissent jamais vraiment le rattraper. Il était au-dessus de ce genre de considération.

Car lui, Jareth Rosenbaum, avait une mission bien plus importante qu'on ne l'eût cru sur cette Terre. Il n'était pas né pour être le simple secrétaire du gouverneur de l'île, bien qu'il n'ait rien de vraiment personnel contre cet homme. Au contraire, il jubilait intérieurement de voir un autre homme que celui qui fut son beau-père à ce poste. C'était un comportement un brin enfantin qui ne changerait probablement jamais. Alors aussi bien faire avec... Quoi qu'il en soit, la raison qui l'amenait à marcher ainsi à grandes foulées pressées dans les rues de Nueva Vistad alors que dame lune brillait faiblement au-dessus de sa tête était des plus importante et concernait directement la chemise pleine de documents qu'il avait caché sous son ample cape. Des voix se font entendre. Jareth lance un regard légèrement inquiet aux deux femmes qui passent près de lui. Il les salut du chef... chose qui l'oblige fort heureusement à baisser un peu plus son chapeau, voilant ses traits dans les ombres qui jouaient sur sa peau légèrement basanée.

Les dames gloussent. Visiblement, elles sont sous l'emprise d'une quelconque drogue si pas forte, du moins à laquelle elles ne sont pas habituées. Et vue l'odeur qui les suivait, mis à part le nuage de parfum facilement détectable qui semblait flotter tout autour d'elles, elles avaient tout simplement fumé quelques joint d'une marijuana qui n'était pas de première qualité. Connaisseur ? Il le fallait bien lorsqu'on était un client régulier... Sinon on se faisait vite avoir et l'argent coulait plus rapidement que la sensation d'euphorie qui suivait la prise de stupéfiants. Et pourtant, ce soir, Jareth était à jeûn comme à son premier jour. Il n'avait pas le choix. Ce soir, il allait à nouveau rencontrer le capitaine d'une des bien connues flottes de pirates qui sévissait dans les environs. Et pas pour régler un quelconque accord pour qu'ils quittent leurs mers ou quoi que ce soit du genre, au contraire. Il avait quelques documents et cartes importantes à remettre au capitaine Alvarez. Enfin... C'était sûrement son second qu'il rencontrerait, Lionel d'Ambreville. Mais peu importait, tant que c'était un homme de confiance. Car oui, les pirates pouvaient l'être... ça, Jareth en avait été convaincu depuis que son regard s'était pour la première fois posé sur le capitaine de l'Adoración.

Voilà là un nom qui en avait inspiré plus d'un, Jareth le premier... Qui était le capitaine de cet élégant navire, à présent ? Il ne le savait trop... Mais quelque chose lui disait qu'il serait gagnant à le rencontrer, cet homme qui devait être tout aussi vertueux que le capitaine qu'il avait rencontré lorsqu'il n'avait que huit ans. C'était en partie grâce à cette adoration qu'il avait pour ce groupe de pirates que Jareth était devenu leur espion à tous. Et qui de mieux que le secrétaire personnel du gouverneur pour détenir des secrets intéressants ? Probablement personne... et il se servait bien de cet argument pour faire valoir sa cause ! Cependant, ce soir il était moins hardi qu'à l'habitude. Car on ne lui avait non pas donné rendez-vous en quelque part au périphérique de la ville ou dans une auberge de la ville voisine, mais bien sur le Salvadore Pirena. Et si ça tournait mal, c'est lui qui aurait du mal à se sortir de ce guêpier.

Les pirates du Salvadore Pirena n'étaient pas réputés pour être pratiques. Jareth non plus, notez bien, mais entre lui et un équipage quasi complet de pirates, le choix n'était pas bien difficile. Presque complet, oui, car plusieurs d'entre eux en auraient probablement profité pour sortir dans la ville. D'ailleurs, les rires et les cris qui se faisaient entendre à l'auberge non loin d'ici prouvaient très bien que les membres de l'équipage du Salvadore Pirena étaient effectivement ici et qu'ils n'avaient pas peur de s'amuser. Au moins l'atmosphère n'était-elle pas invivable, comme lorsque ces chiens de la Marie Sanglante venaient passer la nuit au port de Nueva Vistad... Mais ce soir, Jareth n'avait pas envie d'y penser.

De toute façon, ses pas s'arrêtèrent rapidement alors qu'il se tenait face à un grand navire tout sauf majestueux. La coque était fendue et on pouvait se demander comment il faisait pour porter si bien sur l'eau. Il aurait eût besoin d'un bon nettoyage, à se demander comment les hommes qui y travaillaient faisaient pour vivre là. Mais, cette question, Jareth n'eût pas le temps de se la poser qu'on l'interpella. Il lève rapidement la tête vers l'homme qui venait de lancer un onomatopée en sa direction, curieux. Son regard rencontre celui du second du navire qu'il reconnaissait pour avoir fait affaire avec lui assez souvent. Et ni une, ni deux, Jareth se retrouve sur le pont du bateau, sous les regards curieux des quelques hommes d'équipage qui y sont restés. Ils l'observent tous... sauf un d'entre eux qui est penché sur quelques parchemins et qui, grâce à une plume peu élégante, s'applique visiblement énormément pour tracer il ne sait quoi. Quelques mèches de cheveux ébènes lui barrent la vue, mais il est évident que ce garçon n'est pas espagnol. Il ne s'en approche même pas...

Pas la peine de s'attarder cependant. Jareth est introduit dans les appartements du second. Il traite pendant quelques minutes avec lui, se surprend encore à trouver là un homme qu'il pourrait presque qualifier « de lettres » qui semble partager, avec lui, maintes passions communes. Il le savait, pourtant, que Lionel d'Ambreville n'avait rien à voir avec l'image qu'on avait du Salvadore Pirena. Pourtant, se retrouver en sa compagnie était toujours d'une agréable surprise et Jareth ne s'en lassait jamais. Les deux hommes parlent d'abord de ce qui amenait le secrétaire sur le bateau, puisque les pirates n'étaient pas connus pour tergiverser, trait qu'appréciait grandement Jareth. Quelques petits détails sont réglés, quelques informations supplémentaires à la source incertaine sont glissés et finalement, les deux hommes terminent cet agréable bavardage sur un verre de rhum et quelques rires.

Ce n'est qu'une demie-heure plus tard que le second laisse repartir Jareth qui se sent beaucoup moins nerveux qu'à son arrivée. Il n'était jamais vraiment réconfortant de se promener sur un navire pirate, il fallait l'avouer, bien qu'à présent, le désir de Jareth de faire partit d'une de ces flottes était de plus en plus grand. Un petit sourire glisse sur ses lèvres brillantes de quelques humidités laissées par le rhum alors qu'il sort de la cabine du second. Son regard se promène sur le pont, dans le but avoué de retrouver la présence du jeune homme qui se tenait là un peu plus tôt à barbouiller sur un parchemin. De fait, il le retrouve... pour croiser un regard noir et bridé qui lui fait bondir le coeur. Ce n'est qu'un seul battement violent qui surprend Jareth, mais un grand sourire glisse sur ses lèvres rosées. Dieu qu'il aimait l'exotisme... et ce garçon en offrait plus qu'il n'avait jamais aimé en regarder.

Depuis qu'il était passé par là un peu plus tôt, le jeune homme n'avait pas changé de position. Il était toujours assis à califourchon sur le bastingage, ses parchemins posés sur celui-ci et à sa main, une plume probablement peu confortable à l'écriture était serrée avec un peu trop de force, ce qui laissait supposer que le jeune homme était en proie à une concentration presque douloureuse. Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire là ? Un léger vent en provenance de l'ouest s'était levé. Il faisait bouger légèrement les quelques vêtements pâles que portaient le jeune asiatique et qui étaient si pas nécessairement trop grands pour lui, assez larges. C'était un peu le pirate typique... et en même temps terriblement exotique de par ses traits indéniablement asiatiques. Un sabre pendait à sa ceinture, glissant en partie sur une cuisse légèrement relevée contre le bastingage. En équilibre sur cette imposante rampe, il ne bougeait pas. Son regard d'ébène était fixé sur un Jareth qui, lui-même, avait arrêté d'avancer pour observer ce joyau brut que renfermait un navire pourtant presque ignoble. Ce n'était pas le genre de bateau sur lequel on pourrait croire possible une rencontre aussi charmante, du moins en apparence...

Et c'est à ce moment qu'une délicieuse voix masculine frappe son oreille. Empreinte d'un accent qui a tôt fait de le charmer, la voix du jeune homme se fait entendre et c'est à lui qu'il s'adresse, c'est évident. D'ailleurs, Jareth en est surpris un moment... et les paroles le surprennent d'autant plus.

    « Eh là... Le comédien ! Viens ici ! »


Le comédien en question arque un sourcil rehausser d'une ligne de crayon brun foncé. Il se tourne complètement vers le jeune homme, confus. Il était tout sauf un comédien même s'il était évident qu'il avait quelques talents cachés dans ce domaine. Néanmoins, il n'avait jamais vraiment nourrit la passion de la scène et ne comptait pas commencer maintenant ! À tente ans, on a bien assez dépassé ce stade, merci ! Toutefois, Jareth n'est pas idiot et bien loin de lui l'idée de rester planté là alors qu'un délicieux jeune homme attirait son attention. Il ne perdait rien à l'approcher... alors c'est ce qu'il fait alors que l'autre lui met immédiatement, sous le nez, le parchemin sur lequel il écrivait depuis visiblement un certain temps vu les nombreuses hachures qui le composait. Plus aucune parole ne suit ce geste, mais Jareth le comprend aisément. Il tend une main pour se saisir du parchemin et y jeter un coup d'oeil plus sérieux.

Une série de … mots sont inscris ça et là. Quelques piètres tentatives de phrases, aussi.. mais visiblement, ce jeune homme s'entendait bien mal à l'écriture ! C'était presque de la pitié qui se lisait sur les traits de Jareth alors qu'il contemplait le quasi désastre. D'ailleurs, un petit sifflement franchit le seuil de ses lèvres alors qu'il s'exclame doucement, plus pour lui-même :

    « Ouch... C'est... particuliers. »


Mais il comprenait, sincèrement. Lui-même n'était pas natif de Nueva Vistad et avait dût apprendre de force la langue qui était parlée ici, soit l'espagnol. Il avait eu la chance d'être jeune et d'avoir un professeur particuliers pour lui apprendre. C'était probablement grâce à cette chance qu'il était aujourd'hui secrétaire pour le gouverneur de la ville. Car avouons-le, s'il ne savait pas écrire et parler un espagnol décent, il n'aurait jamais accédé à ce poste. Hors, ses compétences dans ce domaine étaient excellentes... et il se demandait quel drôle de hasard avait pu mettre ce joli jeune homme sur son chemin alors que justement, il semblait avoir besoin d'une bonne correction pour ce... truc. Par contre, Jareth n'avait pas vraiment le temps de jouer au professeur ! Enfin, si... mais il préférait encore se dire qu'il n'avait pas le temps, ça lui donnait l'impression d'être un homme occupé...

Son regard bleuté se promène un moment sur la feuille. Il y reconnaissait quelques mots... D'autres lui étaient totalement étrangers alors que pourtant, ça devait forcément être une piètre tentative d'espagnol. Étrangement, quelques noms de villes étaient bien inscrits, mais pas tous. C'était probablement le fait d'une mémoire photographique, rien de plus. Et un mot revenait souvent. « Mao ». Le regard saphir remonte lentement jusqu'à en revenir au visage du jeune homme. Jareth prononce soigneusement :

    « Mao...? »


Car ça ne pouvait qu'être le prénom du jeune homme, n'est-ce pas ? Si ce n'était pas ça, il aurait seulement l'air fou... une fois de plus. Avec un petit soupir, sans relâcher le parchemin, Jareth vient s'adosser au bastingage. Il retire son ample chapeau qu'il coince entre une de ses cuisses et la rampe du pont pour qu'il ne tombe pas sur le bois sale du bateau, puis préfère encore préciser :

    « Je ne suis pas un comédien. Tu parles espagnol, au moins ? »


L'éclat qu'il perçoit dans le regard bridé l'encourage. Oui. Ce garçon parlait sûrement espagnol. Comment aurait-il fait pour travailler ici, sinon ? C'était forcé : il parlait la langue. Il semblait cependant ignorer comment l'écrire... Et ça c'était un problème de taille, selon Jareth. Certes, ils n'étaient pas nombreux à avoir la chance d'être instruit assez pour pouvoir lire et écrire. Du moins, ce n'était pas le cas de la majorité de la population. Ça restait quand même un handicap de taille et c'était bien de voir que ce jeune homme - Mao - semblait vouloir en venir à bout. Mais seul - parce que visiblement, les autres n'avaient pas l'envie ou les moyens de l'aider - c'était une autre paire de manche...

Jareth avait toujours été franc. Parfois trop, même. Il tend son parchemin à Mao en déclarant le plus simplement du monde :

    « C'est la première fois que je vois un tel massacre. Et pourtant, crois-moi, j'ai connu les bataille menées par tes semblables. Mais ça, ça dépasse l'entendement. »


Il voulait son opinion, non ? Eh bien maintenant, il l'avait... Pas sûr que ça le réjouisse, mais s'il voulait réellement apprendre, alors il saurait faire avec ! Jareth renvoie sa cape vers l'arrière dans un bruissement de tissu, histoire d'avoir plus de facilité à se mouvoir sans que l'encombrant vêtement ne glisse constamment sur ses bras. Il dévoile ainsi ce qu'il porte, des vêtements plutôt simples alors qu'habituellement, ses toilettes étaient assez complexes et très riches. Néanmoins, le pantalon bouffant noir et la chemise de la même couleur qui s'ouvrait sur sur son torse en partie dénotaient, dans le tissu, l'appartenance à une classe élevée... mais aussi le besoin de rébellion qui était sien. C'était peut-être dans la coupe des vêtements... ou tout simplement dans la façon de les porter. Mais il y avait « quelque chose ». Finalement, peut-être était-ce tout simplement ce maquillage qu'il arborait fièrement et qui, pour certains, était plutôt dérangeant. Ses yeux étaient cerclés de noir et son visage fardé. Pourtant, c'était loin de lui donner une allure bien vilaine ! Jareth n'aurait pas osé sortir ainsi si ça avait vraiment été le cas, bon sang !

La tenue se complétait par de longues bottes en cuir foncé dans lesquelles un poignard était soigneusement dissimulé. On est jamais trop prudent et il est bien fou de sortir sans être armé... Surtout pour venir ici ! Le regard du secrétaire glisse sur la silhouette bien menue comparée à la sienne de son vis-à-vis. Il en revient cependant rapidement aux yeux en amande, un petit sourire aux lèvres.

    « Tu veux apprendre, c'est ça ? Je te conseille de te trouver quelqu'un sur ce navire qui voudra bien te consacrer un peu de son temps... »


En d'autres mots, « moi je n'ai pas le temps » ! M'enfin... C'était si simple de se donner bonne allure !
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L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Vide
MessageSujet: Re: L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant   L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Icon_minitimeLun 3 Jan - 16:01

Il y avait un petit vent ce soir. Il se sentait à peine tant il était faible mais assit sur le bastingage depuis une bonne heure au moins, Mao le sentait passer, caressant l’épiderme de ses mains et de son visage laissés à nu. Il était tiède et transportait par vague, depuis l’intérieur du port, quelques relents d’alcool et autres odeurs d’épices propres à Nueva Visitad. La mer était calme. Elle l’était plus que l’âme de la piraterie qui tremblait ces derniers temps, pulsant sous la colère et la rancune de son chef. Selvane Ralj n’était plus. La Marie-Sanglante avait fait main basse sur la belle, lui avait fait subir tous les outrages et, finalement, l’avait fait taire à tout jamais. Elle n’était pas toujours très agréable la petite princesse des pirates. Souvent même était elle capricieuse… Mais pouvait on souhaiter tel malheur… ? Probablement pas.

Mao soupire et relègue à un coin de son esprit cette question. Il était vêtu comme à l’ordinaire. Du moins, « l’ordinaire » des dernières années. Un sarouel était passé, le tissu enserrant soigneusement chevilles et en hanche tandis qu’il s’évasait plus que supposé sur ses jambes. Une chemise bâtie sur le même principe était passé sur son dos et pour qu’elle je gène pas ses mouvement, Mao avait refermé sa ceinture par-dessus elle. Ceinture qui servait plus à garder son sabre près de lui qu’à retenir un pantalon déjà fort ajusté sur ses hanches. Pour le reste, il était sans artifice en dehors d’un clou d’oreille. Ses pieds n’étaient pas chaussés dans des bottes même s’il en possédait, mais plutôt dans des sortes de sandales. En mer, l’asiatique avait les chausses hautes, comme presque tous les hommes de ce navire. Ca leur évitant bien des tracas. Mais là, ils étaient au port, faisant étape pour probablement deux ou trois jours et c’était relâche.

Installé à califourchon, Mao avait dans sa main gauche une plume pour le moins abîmée. Il n’avait pas une vraie habitude de cet outil. Dans son pays, c’était le pinceau qui était mit à l’honneur pour écrire. L’instrument était doux, harmonieux, souple, fluide… A côté de cela, les plumes étaient abruptes, griffant le papier plutôt que de circuler dessus. D’ailleurs, on pouvait l’entendre gratter le papier. Et Mao était tellement en peine qu’il appuyait un peu plus fort que nécessaire sans doute, traversant même parfois le papier parchemin de mauvaise qualité. Ce qu’il faisait ? Il tâchait d’apprendre à écrire et à lire l’espagnol. S’il ne le parlait pas de façon parfaite, le japonais avait néanmoins eu l’occasion de parfaire sa connaissance de la langue. Il faut dire que lorsqu’on avait été sur deux navires où la langue était plus qu’usité, il avait bien fallu s’accoutumer. Cependant, au passage de la lecture et de l’écriture, c’était le néant…

Alors bien sûr, Mao avait tenté de mémoriser carte et autres informations importante avec une mémoire photographique loin d’être défectueuse… Mais ça commençait à faire beaucoup d’informations. D’autant qu’en ce qui concernait les cartes, il leur arrivait d’être des plus changeantes. Lire et écrire lui avaient donc semblé être une bonne idée. Et fierté oblige, il n’avait demandé l’aide de personne. Maintenant il regrettait un peu… Parce que comment se corriger soit même quand on ne savait déjà pas… ? Mao avait, de façon un peu orgueilleuse, supposé que puisqu’il avait apprit la langue parlée seule, il pourrait l’apprendre écrite de la même façon. Force était de constater que les choses étaient un peu plus compliqué que ça malheureusement… Et que même la phonétique ne lui était que d’un piètre secours, tout juste bonne à rendre des mots vaguement plus reconnaissable que les autres bouillies de lettres qu’il grattait sur le papier. En fait, pour certaine, il n’était même pas sûr qu’elle existe et n’était le fruit que d’un recopiage pas très méticuleux pour l’occasion.

Il se faisait néanmoins concentré sur sa tâche, ne relâchant pas son attention même si parfois, un bruit ou une curiosité lui avait fait relever la tête. S’avait été le cas un peu plus tôt, quand une silhouette aussi immense que d’autres sur ce navire avait posé le pied sur le pont. Silhouette d’ombre et de mystère, enveloppée dans une cape vaporeuse qui le couvrait des épaules jusqu’aux pieds. Et pour cacher le visage, un chapeau à large bord qui officiait bien, privant Mao d’une vision plus clair de qui était cet homme qui soudainement, apportait son lot de mystère au tristement lugubre Salvadore Pirena.

Le second du navire était venu le cueillir avant qu’il n’attire plus les regards cependant. Pas qu’il puisse en attirer beaucoup compte tenu qu’une bonne partie des hommes avaient mit le pied à terre, mais il suffisait d’un seul pour donner l’alarme n’est ce pas… ? En tout cas, l’inconnu disparu alors avec le second, probablement pour aller voir le capitaine, et Mao se reconcentra sur son parchemin, tâchant d’y écrire de façon tantôt liée, tantôt délier, ne serait ce que son prénom. « Mao ». C’était court, parfait pour s’entraîner non ? Et puis, quel type d’homme était il s’il ne savait pas écrire ne serait ce que son prénom ? Et son nom de baptême ? Ho, en Japonais il savait bien sûr ! Même que rien ne lui semblait plus simple… Mais en écriture latine, ça lui semblait d’une complexité à toute épreuve. Les majuscules et les minuscules, les liés et les déliés, les écritures rondes et carrées, les pattes de mouches… Ces gens cherchaient vraiment la complication là où il n’y aurait même pas dût en avoir…

Combien de temps se passe t-il avant que l’étranger ne revienne de la cabine du capitaine, posant le pied sur le pont à nouveau… ? Vingt minutes… ? Une demi-heure… ? Peut être même plus qui sait ? Mao était beaucoup trop absorbé par sa tâche pour en avoir prit réelle conscience et il n’était pas motivé à l’idée de lever le nez vers le ciel pour calculer l’heure approximative qu’il était.

En tout cas, le bruit des pas de cet homme toujours emmitouflé dans sa cape d’apparat lui fait relever la tête. Et cette fois, sous les bords larges du chapeau feutré, il lui est donné de croiser le regard clair de l’homme. Clair oui. Il y en avait peu malgré tout, des hommes et des femmes qu’il avait croisé et qui possédait cette couleur de pupille si particulière et qui l’intriguait tant, même après ces quelques années loin de sa terre natale. Le premier qu’il avait croisé et qui possédait ce bleu si séduisant dans le rond de son œil, c’était Gabriel Mansillo, le capitaine du Santa Alma. Puissent ils tous les deux brûler du mât jusqu’à la coque. Ca aurait pu lui laisser une mauvaise impression… Mais en fait non. Il aimait toujours cette jolie couleur, d’autant plus visible que les yeux étaient grimés d’un épais coup de crayon noir.

A bien y regarder, il n’y avait pas que les yeux qui avaient été ainsi maquillé. Le visage semblait fardé lui aussi. Et ça ne le choque pas outre mesure. Il lui donnait l’impression, ainsi drapé de nuit, d’être l’un de ces comédiens et tragédiens qu’on trouvait sur scène. Il avait la prestance d’avoir ce genre d’emploi aussi non… ? Au Japon, les rôles féminins étaient tous joué par des hommes. Il n’était donc pas rare de les voir maquillé de façon parfois surabondante. Même les hommes étaient maquillés au fond… l’apanage des artistes sans doute. Ainsi donc, c’était le métier de cet homme là ? Il devait avoir autre chose pour s’être ainsi introduit sur le Salvadore Piren et s’être entretenu de longues minutes avec son capitaine. Néanmoins, le côté comédien était des plus avantageux pour Mao qui justement, cherchait un œil neuf pour lui soumettre ses quelques essais d’écritures. Aussi, profitant de l’inspection dont il semble être la victime et dont il avait plus que l’habitude à cause de ses traits orientaux, Mao interpelle la haute silhouette sans autre forme de procès.

« Eh là... Le comédien ! Viens ici ! »

Quoi ? Il n’était pas devin et le nom de cet homme n’était pas écrit sur son front hein ! Visiblement, cette interpellation apporte curiosité et confusion chez l’homme qui, finalement, à mesure qu’il consent à s’approcher lui semble plus jeune qu’il ne l’avait supposé de loin. Pas vieux non… Mais pas un jeune loup non plus, Mao n’était pas dupe. Il était assez souvent lui-même prit pour beaucoup plus jeune qu’il n’était pour savoir que l’apparence ne faisait pas tout. C’était une question d’attitude, d’étincelle dans le regard… Une façon de sourire, de parler, de se mouvoir… Et cet homme là avait un peu plus d’expérience dans le domaine du langage du corps que d’autres. En même temps… Normal si c’était un comédien…

Sitôt qu’il est assez prêt, Mao pose sa plume sur le bastingage, gardant une main dessus pour qu’elle ne passe pas par-dessus bord et de l’autre, il vient coller sous le nez de l’autre homme son parchemin, n’ajoutant pas un mot. Il voulait son avis, il était assez clair non… ? L’homme s’en saisit, le parcours avec visiblement pas mal de peine se qui fait déjà gronder tout bas Mao et lorsqu’un petit sifflement est émit, suivit d’une constatation qui ne le concernait visiblement que peu, il pince les lèvres.

« Ouch... C'est... particuliers. »

Particulier ? Comment ça « particulier » ? Ca voulait dire quoi ça ? Il savait lire ce qui était écrit ou bien pas ?!

« Mao...? »

L’asiatique bombe légèrement le torse, redressant un peu sa petite silhouette en posant une main à hauteur de poitrine comme pour se désigner. Mao. C’était lui ça ! Et de toute évidence, il en était pas peu fier !!

L’autre prend doucement mais sûrement ses aises, se dégageant un peu de sa cape, dévoilant des tissus riches mais un apparat qui l’était moins. Il avait l’air tout aussi noble que rebelle ainsi vêtu. Légèrement provoquant peut être même mais pas moins attrayant, en rajoutant au mystère de sa petite personne avec sa visite nocturne et son visage paré de poudre et de crayon.

« Je ne suis pas un comédien. Tu parles espagnol, au moins ? »

Mao a une petite expression indignée sans rien ajouter au départ à cette question. Visiblement, ça avait été suffisamment éloquent pour le comédien qui n’attend plus vraiment de réponse il faut croire. Il croyait donc que Mao l’avait appelé « comédien » par hasard ?! Lui sortant le premier mot qu’il avait pu entendre en espagnol ? Allons donc, c’était vexant ! Ca insultait son intelligence aussi ! Enfin… « comédien, comédien ». Il avait dit qu’il ne l’était pas finalement… Mais il en avait tout l’air hein… Alors Mao ne lâche pas ce surnom même s’il ne dit rien.

« C'est la première fois que je vois un tel massacre. Et pourtant, crois-moi, j'ai connu les bataille menées par tes semblables. Mais ça, ça dépasse l'entendement. »

L’asiatique est outré… ! Bonjour le tact quoi ! Il arrache presque le parchemin des mains de l’homme pour le serrer jalousement contre son cœur, comme si le comédien lui avait trahit un quelconque secret précieux au-delà de toute espérance.

« Tu veux apprendre, c'est ça ? Je te conseille de te trouver quelqu'un sur ce navire qui voudra bien te consacrer un peu de son temps... »

Ho ça va hein ! Il ne lui avait rien demandé d’abord !!

- Mes « semblables »… ?

Mao lance un petit regard aigu à l’homme installé contre le bastingage. Qu’est ce qu’il voulait dire exactement par « semblables » ? Des Japonais ? Des pirates ? Si c’était le second point, il lui confirmait néanmoins ainsi implicitement qu’il n’en était lui-même pas un, même si finalement, Mao s’en doutait déjà.

- Je parle très bien espagnol tu sauras !

Oui bon… Peut être pas « très bien ». Il lui arrivait encore de comprendre certains mots uniquement avec le contexte et quand il essayait de les ressortir les premières fois, c’était souvent source d’une grande perplexité pour la personne à laquelle il s’adressait. Faut dire que Mao avait eu un mal fou à se faire aux expressions dont les contextes étaient parfois tellement tiré par les cheveux qu’aucun mot ne pouvait réellement en jouir dans son état naturel.

- Je n’ai pas envie de demander de l’aide sur le bateau ! Je navigue avec eux, je ne peux pas être en défaut vis-à-vis d’un seul !

Non, il ne devait pas se poser comme une personne qui en savait moins. Qui avait « besoin » d’un autre homme de l’équipage pour bien faire. Déjà qu’il devait compenser sa petite taille et sa silhouette maigrichonne sur un navire qui comptait beaucoup de vraies armoires à glace… Sans compter ses origines que certains jugeaient parfois douteuses…

- Tu as su lire mon prénom n’est ce pas ? C’est que ce n’est pas si mal !

Puis reposant le parchemin sur le bastingage et donnant sa plume à l’étranger il demande sur un ton péremptoire :

- Ecris mon nom et Nueva Visitad pour moi.

Il ajoute alors rapidement :

- Mao Soleil-Levant. En deux mots « Soleil-Levant ».

Ouais, sait on jamais… Il ne voulait pas de faute à son nom hein…

- Alors qu’est ce que tu es si tu n’es pas comédien. Tu leur ressemble. Du moins, à ceux de mon pays.

Nouveau petit éclat de fierté à la mention du Japon. Ouais, malgré les années passées, l’esprit patriotique de Mao était toujours aussi brûlant…
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L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Vide
MessageSujet: Re: L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant   L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Icon_minitimeDim 9 Jan - 16:37

Ouch... l'étranger ne semblait pas très bien prendre les paroles de Jareth. Et pourtant, il n'y pouvait rien, lui ! C'était assez minable comme début, voilà tout. Il ne l'avait pas dit ainsi, non ? Alors il avait au moins usé d'un minimum de tact ! Bon... peut-être pas d'autant qu'il l'aurait dût, mais c'était l'intention qui comptait. Et ce n'était sûrement en cachant à ce garçon ses défauts d'écriture que qui que ce soit l'aiderait à mieux apprendre. Lorsqu'on apprenait quelque chose de nouveau, il fallait être certain de vraiment le vouloir... Car parfois, il était difficile d'arriver à terme sans trop de casse. Ainsi donc, ce jeune asiatique était bel et bien « Mao ». Car la façon dont il avait bombé le torse lorsque Jareth le lui avait demandé ne laissait aucun doute sur la chose. C'était un drôle de prénom, mais au moins celui-ci était facile à prononcer et Jareth était certain de bien aligner les voyelles sans trop amocher le prénom étranger. Certains asiatiques qu'il avait déjà brièvement rencontré avaient des noms à dormir dehors...

Et Mao lui arrache le parchemin des mains comme s'il détenait le secret de quelque trésor enfouis en haute mer. Jareth lève les yeux au ciel, s'apprêtant à répliquer qu'il n'allait tout de même pas le bouffer, son parchemin, mais se retient. Le garçon n'avait pas l'air très enchanté, déjà... Alors il pouvait modérer ses paroles. Après tout, il était sur un bateau pirate... et il n'avait franchement pas envie d'avoir des problèmes avec ces gens. Pour commencer, il était à peu près certain que contre tous ces mecs habitués au combat, il ne ferait pas long feu... soyons honnêtes. Et puis, s'il voulait en faire partit un jour, il avait intérêt à se tenir à carreaux et à prouver qu'il pouvait non seulement leur être utile, mais surtout, ne pas leur nuire ! Et la bisbille au sein d'un équipage, ça ne devait pas être des plus amusants... Alors pour une rare fois, Jareth tourne sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler... ou plutôt, pour l'occasion, avant de décider qu'il ne l'ouvrirait pas.

D'ailleurs, c'est Mao qui le précède, cette fois. Et à la question qui franchit le seuil des jolies lèvres de l'asiatique, Jareth a un petit rire.

    « Mes « semblables »… ? »


Oui ses « semblables ». Il pensait qu'il parlait de quoi ? Des poissons morts ? Néanmoins, l'homme n'a pas le temps de répliquer quoi que ce soit que l'autre continue, ressentant visiblement le besoin de se défendre sur plusieurs points que Jareth avait abordé un peu plus tôt. Et en même temps, ils se comprenaient entre ce qui semblait être deux hommes fiers de ce qu'ils étaient...

    « Je parle très bien espagnol tu sauras ! »
    « Évidemment... »


Certes, ça paraissait à présent. Seulement, une seule phrase ne permettait généralement pas de se faire une idée précise sur les aptitudes de qui que ce soit en espagnol... et ce garçon avait du mal à enligner trois lettres sur un parchemin, quand même ! Alors permettez-lui de douter, merci... Néanmoins, il était vrai que l'asiatique semblait maîtriser l'art de la parole. Lui-même parlait couramment espagnol, mais avait toujours ce petit côté plus rude que les natifs. De fait, il séparait aussi plus ses syllabes, un peu comme on doit le faire en allemand. Pourtant, l'espagnol s'enchaîne... Mais ce genre d'erreur, il ne les faisait que lorsqu'il était vraiment fatigué. Sinon, pour le reste, on eût pu le prendre pour un natif, ce qui ne lui posait pas vraiment problème.

Mao, cependant, ne pouvait pas être natif des Caraïbes, c'était évident. Son accent était plus prononcé que celui de Jareth, même si l'homme pouvait admirer un espagnol qui roulait très bien. Disons que ça ne sautait pas aux oreilles. Mais c'était tout de même bien là et c'était agréable... Peut-être parce qu'il se sentait moins seul lorsqu'il avait la conviction que son interlocuteur n'était pas originaires des belles îles ?

    « Je n’ai pas envie de demander de l’aide sur le bateau ! Je navigue avec eux, je ne peux pas être en défaut vis-à-vis d’un seul ! »


L'attention de Jareth en revient au joli minois près de lui. Il observe un moment ces yeux bridés sans rien ajouter, curieux. C'est vrai que la fierté pouvait parfois être bien mal placée. Il le savait pour lui-même devoir jongler parfois avec ce genre de sentiment. Et il lâchait rarement le morceau, même lorsqu'il savait qu'il gagnerait plus à le faire... C'était ça, être un homme fier. Et il n'en avait aucunement honte. C'était visiblement la même chose pour Mao. Mais Jareth ne pouvait pas avoir la même indulgence avec les autres qu'avec lui-même... Alors il lève les yeux au ciel, feignant d'être agacé par ce trop-plein d'orgueil.

    « Tu as su lire mon prénom n’est ce pas ? C’est que ce n’est pas si mal ! »


Un haussement d'épaules répond dans un premier temps à Mao. Oui... mais il aurait fallu être bien bête pour se vanter d'apprendre l'écriture sans savoir au moins trois ou quatre lettres de prime abord ! Dur dans ses jugements ? Peut-être... Mais il n'avait rien demandé, lui.

    « Écris mon nom et Nueva Visitad pour moi. Mao Soleil-Levant. En deux mots « Soleil-Levant ». »


Jareth se fait presque patient. Peut-être parce que ce soir, il n'avait rien d'autre à faire. En fait, il aurait très bien pu aller à une de ces fêtes qu'il aimait pourtant tellement et que donnait la jeunesse aristocrate de Nueva Vistad ce soir. Mais... ce soir, il se sentait nostalgique. Il pouvait en profiter, cependant, pour passer du temps là où, il le savait, il appartenait vraiment : sur un bateau. C'était mieux que tout l'opium du monde, il n'y avait aucun doute là-dessus. Aussi prend-t-il la plume ravagée qui lui est tendue. Il a une petite grimace en observant l'instrument, certain qu'après quelques lignes seulement, il aurait déjà une crampe de l'écrivain. Pas agréable... Mais il n'avait pas amené de plume avec lui ce soir, naturellement...

    « Alors qu’est ce que tu es si tu n’es pas comédien. Tu leur ressemble. Du moins, à ceux de mon pays. »


L'Allemand se désintéresse un moment de son parchemin. Il relève le regard vers l'asiatique et, finalement, il décide de répondre à ses questions - et/ou affirmations - avant de commencer à se tuer la main sur ce pauvre bout de papier.

    « Tes semblables... les pirates. C'est bien ce que tu es, non ? »


Ce n'était qu'une question rhétorique... car il était évident que cet homme était pirate. Jareth avait encore les deux yeux bien en face des trous ! Cependant, quelque chose d'autre était moins évident... et ainsi, avec une grande curiosité, il demande :

    « Tu es Asiatique... mais de où exactement ? Ici, on dit que tous les asiatiques sont pareils ! »


Il n'était pas con : il se doutait bien que ses paroles seraient mal prises, mais soit... Jareth n'avait jamais eu la langue dans sa poche et ça ne commencerait sûrement pas aujourd'hui. Il se penche finalement sur la feuille qui se tenait toujours sagement devant lui, observant un moment ce parchemin racorni avec un peu de désespoir. S'il avait su, il en aurait ramené un peu, n'est-ce pas ? Le secrétaire hésite un court moment, renvoyant un petit regard curieux à Mao avant de finalement tracer le nom complet du jeune homme. Enfin, « nom », c'était vite dit. Quoi qu'il en soit, « Mao Soleil-Levant » est tracé sans plus d'hésitation d'une fine écriture légèrement perchée et très régulière. Il l'écrit une première fois en lettres détachées, s'appliquant énormément pour ce faire, puis une seconde fois, cette fois-ci plus naturellement, en lettres attachées. Puis, juste en dessous, il trace de la même façon, soit deux fois, les lettres composant le nom de sa ville, Nueva Vistad, non sans retremper souvent la vieille plume dans l'encrier.

Jareth tend la plume à Mao, repoussant légèrement le parchemin vers celui-ci... avant de finalement les reprendre.

    « Attend un peu, petit homme... Je vais faire quelque chose pour toi. »


D'une main habituée, il trace, dans le haut du parchemin, l'alphabet. D'abord en lettres majuscules, puis en lettres détachées et finalement, avec les lettres toutes liées entre elles. Puis, il tend pour de bon la plume à Mao.

    « Tiens, tu as ici l'alphabet complet en majuscules, en minuscules, puis en lettres liées. Tu peux au moins être certain que tu forme bien tes lettres. »


Si ça c'était pas gentil... Jareth relève un court moment la tête, se sentant épié. Son regard croise celui du capitaine en second qui semble surpris de le trouver encore à bord... mais l'homme, après un court moment de réflexion, tourne les talons pour aller à l'autre bout du pont. Singulier... Jareth en revient rapidement à Mao, mais n'oublie pas l'incident.

    « Pourquoi est-ce que je ressemble tant à un comédien ? Parce que je me farde ? »


Une petite lueur malicieuse brille dans le regard de l'homme à ces paroles. Il n'avait pas peur d'appeler un chat un chat... Et même si ça dérangeait plusieurs personnes qu'il se maquille, ça ne semblait pas être le cas de ce jeune homme. De toute façon, lui-même avait un peu de noir sous les yeux, comme c'était souvent le cas pour les pirates. Sur ce, Jareth lui fait un petit clin d'oeil amusé avant d'en revenir à ce qui l'avait légèrement troublé un peu plus tôt.

    « On décrit les pirates du Salvador Pirena comme étant sanguinaire... sans foi ni loi. Pourtant, depuis que je suis à bord de ce bateau, je ne me suis pas plus sentit en danger qu'à l'habitude. Le second du capitaine est plein d'esprit et te voilà, petit homme, à essayer d'écrire. »


Des éclats de rire lointains se font soudainement entendre. Jareth relève la tête vers l'une des collines du village, y observant les quelques lumières visible d'ici. Finalement, la petite fête battait son plein. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'avait pas spécialement envie d'y être. Il préférait encore enseigner l'écriture à un joli minois, si ça ce n'est pas pitoyable... Toujours en observant cet endroit où la joie n'est qu'artifice dût à l'opium.

    « Je suis le secrétaire du gouverneur. Et tu ne m'as jamais vu ici, il va sans dire... »


Jareth ne savait même pas pourquoi il laissait filer cette information. C'était un peu idiot, à vrai dire... Mais alors que son regard bleuté glisse à nouveau sur le frêle silhouette, il comprend : comme tout homme au moins une fois dans sa vie - mais généralement plusieurs fois, tout de même - il avait réfléchit avec autre chose que son cerveau. À cette constatation, un grand sourire amusé glisse sur ses lèvres et, d'un signe de la tête, il interpelle à nouveau Mao.

    « Quel est ton vrai nom de famille, Mao. Car « Soleil-Levant »... laisse-moi encore douter... Note que c'est très joli. Et que... »


Il penche légèrement la tête sur le côté, affirmant finalement :

    « Tu es donc Japonais. »


Il n'était pas con non plus... et la culture générale, ça servait...
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MessageSujet: Re: L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant   L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Icon_minitimeMar 11 Jan - 17:54

Mao a un petit regard pour sa plume tandis que le comédien « pas comédien » la récupère en grimaçant. Quoi ? Elle ne lui plaisait pas sa plume peut être ?! Ho ça va hein, il était pas riche du tout lui, c’est ce qu’il avait trouvé de mieux en rôdant un peu sur le port. Ok elle était un peu abîmée et tout… Mais Mao débutait, il n’avait pas besoin d’une plume parfaite. Quand à l’encre, c’était le capitaine qui la lui avait donnée. En fait, il lui avait aussi proposé une plume hein… Mais l’orgueil avait encore un peu trop parlé et Mao s’était contenté de lui dire que sa propre plume serait amplement suffisante. Alors ce grand monsieur allait devoir faire avec… Et visiblement, il s’y emploi sans trop râler, tant mieux.

« Tes semblables... les pirates. C'est bien ce que tu es, non ? »

Mao fronce légèrement les sourcils à cette question. Oui… Ca se voyait non ? Il était à bord d’un navire qui hissait le pavillon noir, dans des vêtements typiquement pirates… Et il y avait fort à parier que ce type là ne posait la question que de façon fort rhétorique. Néanmoins, son amour propre est un peu froissé. Parce qu’il était certes pirate aujourd’hui, mais ça n’avait jamais été un but dans sa vie ni sa vocation première. Il était militaire chez lui, plus important qu’un simple samouraï, il était un bushi. Un guerrier lettré. Ca avait un caractère noble chez les siens mais ici… Disons que personne ne semblait à même de comprendre. Ni même de s’y intéresser de façon générale. Mao hausse donc légèrement les épaules tout en acquiesçant, confirmant son appartenance à la peuplade pirate.

Ho fallait pas croire, il avait fait son trou à présent et être pirate lui plaisait. Il était plus libre qu’il l’avait jamais été à pied sur les galions Espagnols… Mais « ses semblables », pour Mao, avaient les yeux bridés à la japonaise, le teint souvent pâle pour être noble, une taille un peu plus petite et menue… Les hommes ici étaient tous grand, à commencer par ce comédien sur lequel Mao devait lever les yeux pour parler, même ainsi assit sur le bastingage !

« Tu es Asiatique... mais de où exactement ? Ici, on dit que tous les asiatiques sont pareils ! »

Une petite exclamation complètement outrée franchit le seuil des lèvres de Mao ! S’il y avait bien une chose qu’il n’aimait pas, c’est qu’on l’assimile à ces autres asiatiques qui n’appartenaient pas à SA peuplade ! Les rustres qui s’imaginaient qu’il était chinois le plus souvent, coréen parfois… On voyait bien qu’il n’en avait jamais vraiment des chinois et des coréens hein !

- Je suis originaire d’Ōyashima !

Là encore, il y avait un accent d’orgueil et un petit air de défis. Le défi de lui dire que ces pays asiatiques là… C’étaient tous les mêmes. Son regard retombe néanmoins sur le parchemin puisque tout aussi vexant soit il, l’homme semblait décidé à accéder à sa demande. Mai observe la façon que les doigts ont de se poser sur la plume, la souplesse du poignet qui était légère bien que moins qu’un utilisateur de pinceau… Puis l’écriture en elle-même. Ronde, littéraire. Le japonais observe un long moment de silence, se contentant à présent d’observer pour tâcher de retenir. Il reconnaît son prénom et imagine donc que juste à côté, il s’agit de son « nom de famille » et il tente de la photographier un peu.

L’homme l’écrit à nouveau, différemment cette fois, et silencieusement, Mao approuve d’un petit signe de tête. Vient le tour de Nueva Vistad et l’asiatique étrécit les yeux pour bien voir. Sa main se tend pour récupérer la plume tandis que le comédien la lui rend, ainsi que le parchemin, mais ce dernier se ravise :

« Attend un peu, petit homme... Je vais faire quelque chose pour toi. »

Hein ?! Mao n’en revient pas ! « Petit homme » ? Et puis quoi encore ? Il n’était pas petit ! C’était lui qui était beaucoup trop grand là ! Et son chapeau en rajoutait d’ailleurs, il en était convaincu !

Il pince les lèvres, d’abord sage mais vexé et redescend les yeux sur le parchemin où les vingt-neuf lettres de l’alphabet espagnols s’étirent maintenant. Il en reconnait quelques unes, maladroitement… En confond d’autres, surtout à cause des sonorités… Mais pour la plus part, elles lui semblent totalement étrangères.

« Tiens, tu as ici l'alphabet complet en majuscules, en minuscules, puis en lettres liées. Tu peux au moins être certain que tu forme bien tes lettres. »

Mao lève à nouveau les yeux sur l’homme, bien que se penchant un peu pour mieux voir cet alphabet qui lui semblait presque décourageant. Les yeux étaient légèrement assombrit par l’obscurité latente et le khôl, ne tirant ses reflets les plus appréciables que des quelques lumières du Pirena. Mais la petite connexion de regard est coupée lorsque le comédien se détourne, redressant un peu sa haute mais pas encore trop imposante silhouette pour observer… Le second qui vient de mettre à nouveau le pied sur le pont. Mao ne dit rien, se contentant de le regarder en haussant les épaules, ses pieds battant légèrement le vide.

L’autre se réintéresse à lui, ayant visiblement décidé de lui faire un brin de causette, ce à quoi Mao était loin d’être réfractaire. En fait, pour être honnête, la perspective de bavarder un peu lui était même plutôt agréable. Il y avait eu beaucoup de tensions à bord tout récemment à cause de ce qui était arrivé à Port-Liberté. Et les occasions d’aller dans la bonne humeur sans avoir l’impression de mal faire n’avaient pas été légions.

« Pourquoi est-ce que je ressemble tant à un comédien ? Parce que je me farde ? »

Mao hoche positivement la tête, confirmant d’abord visuellement avant de le faire à voix haute :

- Dans mon pays, il n’y a que les hommes qui jouent. Leur visage est peint pour qu’on sache sans qu’ils disent rien, quel est leur rôle. Et toi alors ? Quel est ton rôle… ?

Parce que Mao ne se mêlait peut être généralement pas de ce qui ne le regardait pas, mais il ne pouvait pas non plus nier que sa curiosité était piquée… Toute fois, plutôt que de répondre d’emblée, l’homme qui ne lui avait toujours pas donné son nom continu sur sa lancée.

« On décrit les pirates du Salvador Pirena comme étant sanguinaire... sans foi ni loi. Pourtant, depuis que je suis à bord de ce bateau, je ne me suis pas plus sentit en danger qu'à l'habitude. Le second du capitaine est plein d'esprit et te voilà, petit homme, à essayer d'écrire. »

Nouveau petit regard pour le parchemin défraîchit quand le comédien lui parle de ses tentatives d’écriture. C’était vrai que le Salvadore Pirena n’avait pas une très bonne publicité. En fait, on lui prêtait des faits d’armes qui n’existaient souvent même pas. Mais comparativement au Black Rock ou à l’Audacia, on entendait assez peu parler d’eux. C’était sans doute là leur vocation première en même temps… Du moins, à en croire Ralj. Qui pouvait se vanter de savoir ce qui se passait dans la tête de leur roi ? « Leur »… Mao a un petit rire sans joie à cette réflexion mais n’ajoute rien, acquiesçant de nouveau.

- Tu as raison Ochibi…

Bien, puisqu’il n’avait pas son prénom, il l’appellerait donc « Ochibi ». « Petit homme ». Pas que cet homme là soit réellement petit mais puisqu’il avait voulu jouer de l’insulte… !

- Peut être que le Salvador Pirena n’est pas tant sanguinaire que malin…

Et en toute honnêteté, n’était ce pas exactement ça… ?

« Je suis le secrétaire du gouverneur. Et tu ne m'as jamais vu ici, il va sans dire... »

Ha… Répondait il un peu à sa question à propos de son « rôle » l’Ochibi ? Le secrétaire du gouverneur… Un espagnol il va sans dire. C’était étonnant, parce que bien que Mao soit prêt à admettre que cet homme parlait et écrivait visiblement un très bon espagnol, il aurait juré qu’il y avait là-dessous une autre nationalité. Juste une façon d’appuyer sur certaine syllabes comme on buterait dessus. Des sons qui sonnaient mates plutôt que doux… Et potentiellement dur quand l’homme n’y prenait pas garde.

Nouveau hochement de tête de Mao en tout cas : il ne dirait rien. Mais sa curiosité n’en était que plus vive. Dieu qu’il aurait aimé n’être qu’une petite souris pour aller épier dans la cabine du capitaine lorsqu’ils avaient ce genre de visite…

Son regard caresse rapidement les lettres sur le parchemin avant qu’il ne vienne le faire du bout de l’index, comme cherchant a les retracer pour s’en imprégner et c’est Ochibi qui reprend la parole, le visage gouailleur, se rajeunissant ainsi sensiblement et un sourire visiblement très amusé sans que Mao ne puisse dire pourquoi.

« Quel est ton vrai nom de famille, Mao. Car « Soleil-Levant »... laisse-moi encore douter... Note que c'est très joli. Et que... »

Mao ouvre à peine la bouche pour se préparer à répondre mais l’Ochibi fait preuve, pour une fois, d’une perspicacité qui le laisse un court instant sans voix :

« Tu es donc Japonais. »

Hé bien… Peut être n’était il pas le premier à avoir fait mouche du premier coup –il y avait eu Hamash aussi par exemple- mais il ne s’était pas trop attendu à ça de la part de cet homme. Lui-même n’avait précédemment qu’utiliser le terme « Ôyashima » pour désigner son pays. Le « pays des huit îles ». De fait, un premier petit sourire amusé et un brin admiratif vient fleurir sur ses lèvres, appréciant le lien qui semblait avoir été fait même s’il était vraisemblablement dût à son « nom de famille » qui, comme il lui avait si bien fait remarquer, ne lui appartenait pas.

- Je n’en ai pas. Il n’est pas de coutume d’avoir un « nom de famille » dans mon pays…

Puis avec amusement, prenant la plume et retournant le parchemin, Mao la trempe dans l’encre avant de venir écrire son prénom comme il se doit. Pas de kanji pour lui, son prénom ne se traduisait pas… Mais il l’écrit néanmoins en hiragana et finalement, en dessous, l’un sur l’autre, les deux kanji du « pays du soleil levant ». Cette fois son écriture est loin d'être malhabile, bien au contraire, et dénote d'une habitude et d'un certain style quoi que briser par l'emploi d'une plume. Il lève son parchemin à hauteur des yeux de l’Ochibi avant de faire remarquer :

- Les deux premiers sont mon prénom. Les deux autres, plus complexe, pour le nom dont on m’a affublé à l’époque et que tous ou presque utilisent maintenant.

Le parchemin retrouve sa place sur le bastingage, le pot d’encre est fermé et la plume rangée maladroitement dans une grande poche. Son regard se perd plus loin sur le port, là où celui de l’Ochibi s’était arrêté un peu plus tôt.

- Tu es attendu Ochibi ?

Puis nouveau regard pour l’agréable silhouette qui ne lui inspirait pas méfiance :

- Tu devrais revenir pour m’apprendre à écrire et je ferais quelque chose pour toi en échange.

Mao réfléchit un instant avant de poursuivre :

- Je n’ai pas d’argent mais tu ne sembles pas en manquer… Alors s’il y a du travail chez toi, quand le Pirena est à quai, je te rembourserais comme ça.

Nouvelle pose et finalement, dans un petit rire amusé, Mao demande enfin :

- Tu vas me donner ton nom, Ochibi ?

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MessageSujet: Re: L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant   L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Icon_minitimeDim 27 Fév - 14:55

Réponse évasive... mais qui avait le don d'alimenter la curiosité de Jareth. Certes, on pouvait aussi prendre le problème de la réputation du Salvador de l'autre côté, finalement. Mais... L'homme jette un regard circulaire au navire. Pas très beau, pas très reluisant, assez médiocre de fabrication... Même s'il ne s'y connaissait que peu, il était à même de le remarquer. Alors qu'en était-il du capitaine ? Pourquoi laissait-il son navire dans ce piteux état s'il était aussi rusé que ce nippon le lui disait ? Néanmoins, l'homme revient plutôt sur le sujet abordé précédemment à propos des acteurs Japonais qui, visiblement, n'étaient qu'hommes. Et bien, ici aussi, en général, nous ne trouvions que des hommes pour brûler les planches. Non, pas « ici ». Jareth se corrige mentalement. Sur le vieux continent, plutôt... Ici, c'était plus libertin.

Quoi qu'il en soit, l'homme hausse les épaules, répliquant seulement, à propos du rôle qu'il accomplit sur le Salvador Pirena :

    « Si ton capitaine ne t'en parles pas, alors c'est que tu n'as pas à le savoir, tout simplement. »


C'était aussi simple que ça et Jareth ne comptait pas revenir sur ses paroles à ce propos. Il préférait de toute façon en savoir plus sur cet homme aux yeux en amande qui l'intriguait tant plutôt que de se faire lui-même poser des questions... Même s'il fallait avouer qu'il y répondait souvent avec joie, aimant particulièrement qu'on s'intéresse à sa personne. Et après tout, mieux vaut affirmer son brin de prétention qu'être hypocrite en faisant comme si on en possédait pas du tout. Car après tout, tout être humain était fasciné à un moment ou à un autre par sa propre personne ! Et encore plus quand c'était les autres qui s'y intéressaient...

De toute façon, c'en suit une information très intéressante. Mao - puisque c'est son prénom - n'a pas de nom de famille officiel ! Et Jareth affiche une mine réellement surprise lorsqu'il le lui apprend. Eh bien... C'était spécial ça, non ? Et visiblement, tous les Japonais étaient dans la même situation. L'Allemand de naissance ne voulait même pas savoir comment ils faisaient pour s'y reconnaître lorsque venait le temps de régler les affaires d'état... Jareth se tourne vers la mer, posant ses deux mains baguées sur le bastingage, le tout sans quitter Mao du regard. Celui-ci se saisit de la plume et du parchemin, se mettant à écrire à son tour, mais sans hésitation aucune cette fois, ce qui prouvait qu'effectivement, le Japonais n'était pas un illettré.

Jareth baisse d'ailleurs les yeux pour pouvoir suivre les mouvements souples de la main aux doigts fins qui trace, sur ce parchemin, des symboles qui s'apparentaient surtout à des dessins pour lui. Il en avait déjà vu. Mais jamais il n'avait su ce qu'ils voulaient dire. Ils ornaient parfois certaines décorations venant tout droit de Chine ou d'autres pays asiatiques du même genre. Ces objets étaient souvent coûteux, mais très esthétiques. Jareth avait toujours aimé cette drôle d'écriture, même si pas assez pour désirer l'apprendre. Ça semblait bien trop complexe. De fait, Mao lui apprend que ces étranges symboles, ce sont ceux pour son prénom et pour le nom qu'on lui avait donné, soit « Soleil-Levant ». Intéressant... Mais jamais il ne se souviendrait de ça.

Néanmoins, curieux, l'homme se penche un court moment sur les « lettres », les observant comme s'il finirait par y comprendre quelque chose... Mais il échoue lamentablement, naturellement. Finalement, il se redresse au son de la voix de l'homme. À nouveau, son regard se tourne vers la colline éclairée où les rires se faisaient toujours entendre, de façon néanmoins étouffée de par la distance.

    « Non... Cette fête, c'est un ami à moi qui la donne. Mais ce soir, je n'ai pas envie de m'évader de la réalité. Jusqu'à maintenant... »


Jareth se tourne vers Mao, un sourire énigmatique aux lèvres, son regard d'un bleu éclatant posé sur le Japonais.

    « ...la réalité me plait plus qu'il n'en faut. »


Il n'en rajoute néanmoins pas, ne s'avançant jamais des masses lorsqu'il s'agissait d'avouer qu'il passait un bon moment et pas seulement pour des raisons très chastes. Surtout pas sur un bateau pirates... Il n'était pas cinglé non plus. Du moins, pas encore ! De toute façon, Mao le coupe à nouveau dans ses pensées, sa voix s'élevant à nouveau dans l'atmosphère, douce, bien plus douce que n'importe quelle autre de par son accent aux douces arômes de miel. Et l'intervention est intéressante... Ainsi, Mao voulait réellement apprendre à écrire. Et puisque Jareth le savait, il voulait que ce soit lui son enseignant. Intéressant... Trop d'orgueil pour demander aux hommes du navire, hein ? Eh bien soit. Surtout que même s'il n'avait aucune idée de ce qu'il demanderait au jeune pirate, il était certain que ce serait intéressant...

Ainsi, il opine brièvement. Mais pas le temps de répondre qu'une nouvelle question lui est posée. Son prénom... Un petit sourire espiègle sur les lèvres, Jareth répond lentement :

    « Peut-être que je peux te le donner, effectivement... Si tu me dis pour l'amour du ciel ce que signifie cet étrange prénom dont tu m'affuble ! »


Ochibi. C'est ce qu'il avait dit, non ? Jareth n'avait aucune idée de ce que ça pouvait bien vouloir dire, mais ça l'intriguait beaucoup, par contre ! Il n'aimait pas ne pas comprendre certaines choses et avait l'impression qu'avec Mao dans les environs, ça risquait fort bien d'arriver souvent... Néanmoins, pas mauvais joueur et puisqu'il a celui du pirate, Jareth incline légèrement la tête tout en se présentant de façon plus officielle.

    « Lord Jareth Rosenbaum, pour vous servir. »


Un léger rire monte dans l'atmosphère alors que sur ses lèvres glisse un nouveau sourire aux saveurs espiègles. Il n'avait pas l'air d'un Lord à première vue, n'est-ce pas ? Et pourtant, il était bien, à présent, le seul représentant masculin de sa famille. C'était lui qui était à la tête de la dite famille et il entendait bien garder son titre jusqu'à la mort, même si pour ça, il fallait se sacrifier, histoire de le protéger ! Certes, on s'éloignait assez des principes de noblesse en Allemagne en le forçant ainsi à travailler, mais ça ne le dérangeait plus outre mesure, à présent. Ce travail lui permettait d'avoir main basse sur bien des documents très intéressants, d'où sa visite au Salvador Pirena...

Bref, Jareth n'en reste assurément pas au vouvoiement. C'était seulement une façon amusant de se présenter à l'homme. De fait, se tournant complètement vers Mao, s'adossant à nouveau au bastingage, il avoue :

    « Je ne suis pas d'ici. Tu l'as peut-être remarqué... »


Il montre ses lèvres d'un geste évasif de la main. Oui, il avait encore l'accent allemand par excellence, quoi que bien moins poussé de par son immersion totale depuis de très longues années. Disons que parfois, les sons étaient plus durs, plus fermes... Tout le contraire de l'accent de Mao, finalement.

    « Je suis Allemand. Du vieux continent. Mais je suis ici depuis très longtemps. »


Il lance un regard entendu à Mao tout en ajoutant :

    « Il vaudrait mieux ne pas me demander pourquoi je suis ici, car je te renverrais la question et il m'est d'avis qu'un petit homme fier de son peuple comme toi ne voudra pas entrer dans les détails à ce propos... »


Avait-il tort ? Tout portait à croire que non, même s'il n'en aurait pas mis sa main au feu. Jareth laisse planer un moment de silence, se rendant compte que c'était aussi ce qui régnait sur le bateau présentement... le silence. Il observe à gauche, puis à droite, cherchant visiblement des pirates, mais n'en trouvant guère. Tous occupés ça et là, probablement... Se tournant à nouveau vers Mao, Jareth fait un pas vers le jeune homme. Eh bien quoi ? N'en avait-il pas le droit ? Après tout, la conversation allait bon train et il ne faisait vraiment rien de mal, présentement. Il voulait seulement... mieux l'entendre, voilà !

À nouveau, Jareth tourne la tête vers la colline d'où les bruits de la fête leur provenait, songeur. Et finalement, il répond directement à la question précédente de Mao à propos des cours d'écriture.

    « Je ne pourrai pas me présenter sur ce bateau à chaque fois qu'il jette l'ancre au port, Mao d'Ōyashima. »


Et admirez au moins l'effort pour s'être souvenu du nom que ce drôle de petit homme donnait à son pays...

    « Ma situation ne me permet pas de prendre ce risque, pas même pour de jolis yeux étirés sur les tempes. Néanmoins, tu peux venir me retrouver une fois la nuit tombée. J'habite sur la seconde colline, à l'ouest de la ville. »


Il pointe une direction, affirmant :

    « D'ici, on peut voir mon manoir. L'aperçois-tu ? Je réfléchirai à ce que tu pourrais m'apporter en plus que ce que je n'ai déjà. Et entre-temps, nous commencerons tes leçons... avec un matériel un peu plus adéquat que celui que tu possèdes déjà, sans vouloir te vexer. »


Même si ça ne lui faisait ni chaud, ni froid de vexer le petit homme à ce propos. Parce que c'était bien vrai que sa plume et son parchemin étaient horribles !
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MessageSujet: Re: L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant   L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Icon_minitimeMar 22 Mar - 10:22

« Si ton capitaine ne t'en parles pas, alors c'est que tu n'as pas à le savoir, tout simplement. »

Ca avait le mérite d’être une réponse claire. Et bien qu’il n’en montre pas plus que de raison, c’était une réponse qui avait plût à l’asiatique. Du moins, en partie. Il était évident qu’un peu de frustration était liée au manque d’information, c’était humain.

Sur un autre plan, Mao était agréablement surprit de voir que l’inconnu était un minimum intéressé par sa culture. Habituellement, on lui sortait quelques clichés ou quelques absurdités. On le disait chinois et parfois même indien pour ceux qui n’avaient jamais voyagé. De la même façon, Mao avait de toute façon tendance à cataloguer les caucasiens. Pour lui, ils se ressemblaient tous ou presque et impossible de deviner leur nationalité. Et si sur ce navire, ils étaient tous pirate avant tout, Mao s’affirmait comme Japonais. Quand on avait rien que son identité et sa connaissance de soi, on ne voulait rien lâcher, normal…

Il se penche sur son parchemin à nouveau, son regard bridé allant de l’objet à l’homme qui se tenait près de lui comme pour étudier ses réactions. Mao était bien placé pour savoir ce que ça faisait que d’être devant quelque chose qu’on ne pouvait pas déchiffrer, même en y mettant toute la bonne volonté du monde. Mais c’était agréable de voir quelqu’un étudier avec autant d’attention une petite partie de cette essence qui faisait ce qu’il était.

« Non... Cette fête, c'est un ami à moi qui la donne. Mais ce soir, je n'ai pas envie de m'évader de la réalité. Jusqu'à maintenant... »

Nouveau regard pour le lieu de la fête, pendant que l’Ochibi lui parle avant d’en revenir au regard céruléen bordé de longs cils épais et de khôl noir.

« ...la réalité me plait plus qu'il n'en faut. »

Mao ne dit rien, restant imperturbable sans être idiot néanmoins. Il bat lentement des paupières un instant, comme terminant de recevoir l’information et sa main glisse lentement mais sûrement jusqu’à la garde de son katana, sans chercher à le sortir de son fourreau mais prêt à montrer à cet homme qu’il avait beau être petit et pas très épais, il compensait par la technique et la rapidité. Aussi gentlemen puisse t-on lui paraître et aussi séduisant jeune homme soi-t-on à la coure, Mao n’était pas homme à se laisser approcher. Et il n’avait rien du gentil chat au regard mordoré et aux pupilles fendues. Il ne se contentait pas de souffler et de griffer !

Mais Ochibi n’insiste pas dans cette voie. En fait, c’est même comme s’il ne s’y était jamais aventuré. Le voilà qui glisse sur autre chose avec charme et naturel, comme si ce genre de pirouette lui était tout à fait familière. Parlant d’ignorance, un nouveau sourire passe sur les lèvres charnues tandis que le caucasien à une expression espiègle sur le reste de ses traits :

« Peut-être que je peux te le donner, effectivement... Si tu me dis pour l'amour du ciel ce que signifie cet étrange prénom dont tu m'affuble ! »

Cette fois c’est au tour de Mao d’afficher un petit sourire, autant de satisfaction que d’amusement. C’était toujours un peu spécial que de porter un nom ou un prénom qui ne nous appartenait pas n’est ce pas ? Et la curiosité de l’Ochibi semblait être grande. Grande mais pas désagréable. Il ne lui ordonnait pas. Du moins, le ton n’avait pas l’air impératif. Peut être même que ça l’amusait juste réellement d’être ainsi surnommé.

« Lord Jareth Rosenbaum, pour vous servir. »

Voilà qu’il se présente et Mao prend le temps de le détailler un peu plus. Evidemment, le mot « Lord » avait retenu une partie de son attention. Le pirate avait bien noté les vêtements d’une très bonne facture, les bottes en cuir souple et l’attention prêtée à toute sa toilette de façon générale, mais il n’aurait pas forcément soupçonné un Lord compte tenu qu’il avait les deux pieds sur un navire pirate. Et pas n’importe lequel. Le Salvadore Pireña n’avait pas la réputation la plus reluisante des mers. C’était ce qui faisait sa force évidemment, car on avait trop tendance à le sous-estimer, mais c’était parfois une réputation ennuyeuse à porter.

Mais trêve de bavardage inutile, cet homme avait gagné en intérêt soudainement, attisant sa curiosité un peu plus que jusque là. « Rosenbaum ». Ce n’était pas tant le nom en lui-même qui l’avait marqué que cette façon que l’homme avait eu de le prononcer. Même qu’il s’était spontanément un peu penché sur l’homme, comme si ça pouvait lui permettre de comprendre un peu plus facilement ce qui avait été dit. Ses lèvres avaient remué de façon muette, répétant silencieusement comme s’il avait tenté d’assimiler les consonances qui pour lui, sonnaient définitivement exotiques.

« Je ne suis pas d'ici. Tu l'as peut-être remarqué... »

Comme de fait…

« Je suis Allemand. Du vieux continent. Mais je suis ici depuis très longtemps. »

Bon, il fallait être honnête jusqu’au bout : Mao ne savait pas du tout où se trouvait l’Allemagne, même s’il avait déjà croisé un ressortissant de ce pays lors d’une traversée du Pireña. Ou plutôt, il en avait une idée, mais elle restait très vague.

Sa curiosité s’aiguise et Mao ouvre la bouche, tout prêt à demander à cet homme ce qui l’avait fait venir à Nueva Vistad mais il est coupé dans son élan par le jeune homme à nouveau :

« Il vaudrait mieux ne pas me demander pourquoi je suis ici, car je te renverrais la question et il m'est d'avis qu'un petit homme fier de son peuple comme toi ne voudra pas entrer dans les détails à ce propos... »

Hum… Mao referme la bouche. Non, il n’avait pas envie de raconter au premier inconnu venu la liste des évènements consécutifs qui l’avaient amené ici. Et par « ici » il entendait « le Salvadore Pireña ». On avait parfois trop tendance, quand il mettait le pied à terre, à le prendre pour un serviteur ou quelque chose comme ça. C’était vexant… A croire qu’un asiatique ne pouvait être qu’un esclave. On l’avait trop cru sur son passage et il le supportait bien mal. Peut être parce qu’il en avait réellement été un à une époque de sa vie ? Peut être parce que c’était durant cette période qu’il avait perdu une partie de celui qu’il était. Cet honneur qui ne lui permettait pas de reprendre les mers pour rejoindre le pays qui l’avait vu naître.

Alors que Jareth se perd dans sa contemplation de la ville qui semblait ne jamais vouloir dormir, Mao fait un peu le point de cette conversation. Il en apprenait à la fois peu et beaucoup. Mais chaque réponse apportait son lot de question, évidemment…

« Je ne pourrai pas me présenter sur ce bateau à chaque fois qu'il jette l'ancre au port, Mao d'Ōyashima. »

Le pirate relève les yeux sur Jareth, une lueur légèrement incrédule dans le regard à l’entendre l’appeler par son prénom pour ajouter sa provenance à la suite. Mais pas les différents noms barbares qu’on avait tendance à lui donner ici non… Rosenbaum avait réutilisé le nom que lui-même lui avait donné un peu plus tôt. Et sans faute qui plus est, allongeant avec douceur la première syllabe et glissant tranquillement sur le reste du nom. Ca ne sonnait pas « japonais » comme accent, mais c’était agréable comme façon de le dire et finalement, vraiment proche.

« Ma situation ne me permet pas de prendre ce risque, pas même pour de jolis yeux étirés sur les tempes. Néanmoins, tu peux venir me retrouver une fois la nuit tombée. J'habite sur la seconde colline, à l'ouest de la ville. »

Mao se reconnecte un petit peu, hochant la tête, comprenant bien la situation. Il ne relève pas l’allusion à ses « jolis yeux » mais le compliment n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd malgré tout…

« D'ici, on peut voir mon manoir. L'aperçois-tu ? Je réfléchirai à ce que tu pourrais m'apporter en plus que ce que je n'ai déjà. Et entre-temps, nous commencerons tes leçons... avec un matériel un peu plus adéquat que celui que tu possèdes déjà, sans vouloir te vexer. »

Enième regard pour sa plume abîmée et son parchemin défraîchit et couvert d’encre. Puis petit coup d’œil aigu en direction de Jareth. Hey… Y avait qu’un Lord sur ce bâteau et il faisait pas 1m65 ok… ? Alors il avait pas les moyens d’avoir beaucoup mieux. Ca lui demandait déjà pas mal d’économie sur ses achats habituels que de prendre ce genre de matériel ma foi fort couteux et qui avait tendance à s’abîmer très vite, surtout entre des mains pas très expertes…

- Petit homme.

Il n’en ajoute pas plus un instant, fixant Jareth comme si celui-ci devait comprendre tout seul le sens et la raison de ces deux mots. Un bref instant passe et finalement Mao rouvre la bouche :

- Ochibi. Ca veut dire « petit homme ». Enfin… Oui c’est ça.

Disons que c’était un tout petit peu plus compliqué, mais l’idée était vraiment la plus proche avec cette traduction là. Il lance un regard à Jareth, comme le mettant au défi de lui dire que ce pseudonyme ne lui convenait pas. Lui n’avait pas l’intention de le lâcher en tout cas alors il allait falloir s’y faire…

- Je n’en ai peut être pas l’air mais je suis fort et je sais me battre.

Des fois que Jareth aurait besoin de ce genre de manœuvre à l’occasion, pour lui payer son dû. Finalement, Mao vient repasser sa jambe à l’extérieur du navire à l’intérieur avant de se laisser tomber sur le pont, relevant les yeux vers Ochibi. Bigre, il était vraiment grand. Il y en avait plein des hommes grands comme ça ici mais… Ca lui donnait parfois un peu le tournis c’est vrai.

- Le Pireña est encore là pour deux jours. Je viendrais demain à la nuit tombée pour que tu m’apprennes.

Mao laisse passer un silence avant de lever une main, pointant son index sur l’allemand de façon menaçante.

- Pas d’entourloupe ! Tu ne me fais pas peur !

Finalement un bref sourire passe sur ses lèvres alors tourne les talons à repartir vers la calle :

- Fais attention en rentrant chez toi Ochibi. Il paraît qu’il y a des pirates dans le coin…

Mao lève une main pour saluer Jareth de façon distraite alors qu’il pose le pied sur la première marche qui mène dans les tréfonds du navire. C’était une curieuse rencontre… Curieuse mais intéressante, sur bien des sujets…
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MessageSujet: Re: L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant   L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Icon_minitimeMar 22 Mar - 15:39

Jareth n'est pas idiot. Il avait remarqué cette main fine qui s'était glissée jusqu'à son sabre. Dans quel but ? Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Visiblement, oui... Alors peut-être s'abstiendrait-il de s'aventurer sur cette piste à l'avenir. Il n'avait pas envie de finir en rondelles, bien qu'il soit lui-même capable de se battre. Mais pas question de le faire contre un pirate alors même qu'il était sur son navire ! Néanmoins, si Mao l'attaquait, forcément le capitaine ne serait pas content du tout. Les renseignements que venait de lui fournir Jareth lui avaient été très précieux, ça, le jeune secrétaire le savait parfaitement bien. Mieux valait le garder bien en vie : il valait beaucoup tant qu'il était au service du gouverneur de la ville.

Heureusement, le pire n'arrive pas. Et Jareth comprend rapidement. Ce qu'il lit dans ce beau regard sombre, c'est une mise en garde, rien de plus, rien de moins. Une mise en garde contre quoi ? Pour quoi exactement ? Il n'en sait rien. Peut-être contre un rapprochement possible... mais quelque chose cloche. Néanmoins, l'homme ne s'interroge pas plus longtemps. La conversation va bon train... du moins de son côté ! Il ne s'ennuie présentement pas et ne regrette pas du tout de ne pas être allé à cette fête donnée par de riche aristocrates qui s'ennuient mortellement au quotidien. Non... ce soir, il avait plus de plaisir qu'eux tous réunis et il en avait conscience. Ça ne l'empêcherait néanmoins pas d'aller à la prochaine et de se défoncer à l'opium. Il y a certaines choses qui sont plus fortes que vous...

Et soudainement, le Japonais, qui fût si silencieux pendant ces dernières minutes, ouvre à nouveau la bouche... pour laisser s'échapper des mots qui ne semblent pas faire sens avec ce qu'il venait tout juste de dire.

    « Petit homme. »
    « Pardon...? »


Jareth fronce les sourcils. Il n'avait absolument rien compris là. Est-ce que c'était lui qu'il traitait de petit homme ? C'était risible ! D'ailleurs, un sourire glisse sur les lèvres de Jareth, visiblement prêt à éclater de rire. Non, il n'en était pas frustré. C'était seulement amusant de se faire traiter de petit homme par Mao... lui qui était réellement si petit !

    « Ochibi. Ca veut dire « petit homme ». Enfin… Oui c’est ça. »


Un petit rire surprend effectivement Jareth. Petit homme ! Il l'appelait petit homme depuis tout à l'heure et restait tout à fait impassible en le lui avouant ! Dieu.. Il adorait ce garçon ! Jareth s'appuie contre le bastingage, secouant doucement la tête de gauche à droite, ses cheveux s'agitant un moment de concert avec ses mouvements. Il tourne finalement la tête vers Mao, un petit sourire amusé sur les lèvres. Petit homme, hein ? Et il semblait y tenir mordicus, avec ce regard buté et presque féroce. Jareth se redresse finalement, laissant néanmoins une main prendre appuis sur la lourde rampe en bois.

    « Je n’en ai peut être pas l’air mais je suis fort et je sais me battre. »


Jareth laisse s'échapper un petit « ooh » presque moqueur, toujours souriant. Bien sûr. Et en plus, les menaces. Néanmoins, il n'avait jamais douté des compétences de l'homme au combat, aussi ne pousse-il pas la moquerie trop loin. Petit homme... pour ce que ça lui coûtait de se fait appeler ainsi. Et ils seraient tous les deux les seuls à comprendre, de toute façon. Puis... le petit homme - car Mao en était un vrai, lui, de petit homme ! - s'invite à son manoir dès demain. Bien... À nouveau, le regard de Jareth se pose sur sa demeure, incertaine de par la distance à laquelle il pouvait la contempler d'ici. Il y aurait probablement une autre fête demain... Mais peut-être qu'il aurait néanmoins le temps d'aller faire acte de présence après le départ de Mao Soleil-Levant. Il verrait...

    « Pas d’entourloupe ! Tu ne me fais pas peur ! »


Jareth est rappelé à la réalité par cette petite exclamation. Il tourne son regard de saphir vers le pirate, un petit sourire aux lèvres.

    « Pas d'entourloupe. Pourquoi ferais-je quoi que ce soit en ce sens, de toute façon ? Ça ne me rapporterait rien. »


Et c'était la stricte vérité. C'était le rêve d'une vie que de fouler la mer sur un bateau pirate. Il n'allait pas le sacrifier pour faire du mal à Mao. Surtout qu'il se voyait très mal blesser un tel joyau, avouons-le. Un petit sourire glisse à nouveau sur les lèvres du Lord alors que le petit pirate s'éloigne, malicieux semble-t-il.

    « Fais attention en rentrant chez toi Ochibi. Il paraît qu’il y a des pirates dans le coin… »
    « Des pirates ? Merci de me prévenir, mon ami. Je n'en avais aperçu aucun. Ils me fichent une peur bleue... »


Jareth laisse s'échapper un petit rire, ne bougeant pas d'où il est déjà posé. Son regard coule sur la silhouette certes courte, mais ne manquant pas de charme. Malheureusement, pour le moment, ce bel homme semblait drôlement hors de sa portée... et si près à la fois. N'allait-il pas se présenter chez lui dès demain soir ? Jareth allait lui montrer qu'avec le bon matériel d'écriture, c'était beaucoup plus simple d'apprendre. Oui... ce serait intéressant. N'étant qu'un homme, son regard glisse jusqu'aux fesses se devinant rondes et fermes sous ce vêtement ample à chacun des mouvements de Mao. Puis, l'homme disparait. Jareth pousse un petit soupir, puis s'en détourne, se dirigeant à pas lents vers le pont.

La soirée avait été riche en événements, mais surtout, très intéressante. À nouveau, son regard se pose sur l'endroit où la fête battait encore son plein. Finalement... il irait. Il avait un peu de frustration à évacuer. Et il savait que là, il trouverait de beaux jeunes hommes prêts à passer une soirée entre ses bras plutôt qu'à brandir le sabre au moindre de ses compliments. Et pourtant, à cette pensée, il tourne la tête, le regard perdu là où Mao avait disparu. Peut-être préférait-il le caractère au libertinage, finalement...

TERMINÉ
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MessageSujet: Re: L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant   L'amande de tes yeux n'a d'égal que la courbe de tes fesses ! feat. Mao Soleil-Levant Icon_minitime

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