† AGE : 21 ans † NE(E) LE : 6 septembre 1649 † A : Oxford † LIEU DE RESIDENCE : Port Royal † MÉTIER : Aucun † NIVEAU SOCIAL : Modeste † GROUPE : Habitant † ALLÉGEANCE : Son coeur brisait suit le cour de son destin. La tragédie à fait qu'elle ne croit plus en rien † FAMILLE : Ma mère Katherine Anderson, mon père Charles Anderson et ma soeur Rose-Marie, qui même dans la mort reste toujours dans mon coeur.
CARACTERE
Comme toutes les jeunes filles de son époque, Marie-Jane est une femme soumise à la bonne volonté de ses parents. De plus, son apparence frêle fait qu'elle n'est pas une personne qui peut physiquement s'imposer, du coup, la jolie brune préfère rester discrète. Obéissante, jamais elle ne contestera l'autorité des personnes qu'elle juge supérieur à elle, comme ses parents. Rêveuse, vous ne devrez pas être surpris si vous croisez une Marie-Jane sur la plage admirant le grand large. La jeune femme rêve de quitter les Caraïbes pour retourner en Europe, mais les voyages lui font peur, surtout depuis qu'elle sait avoir laissé sa soeur là-bas. La jolie brune aimerait qu'elle soit de nouveau près d'elle, mais sa raison lui dit que cela est impossible, puisque Rose-Marie est morte depuis maintenant plusieurs années. Courageuse et protectrice, elle n'hésitera pas à défendre les plus démunis. Dernièrement, elle a sauvé d'une mort certaine un chien qui se faisait attaquer par un groupe d'enfant. Depuis l'animal ne quitte plus MJ qui est bien heureuse d'avoir un compagnon pour l'aider à se défendre. La petite brune, même après avoir vécue des moments douloureux, fait fasse à son destin et espère un jour connaître des jours meilleurs. Marie-Jane est une gentille personne, voir même trop gentille, ainsi est-ce son plus grand défaut. Généreuse, elle n'aime pas voir son entourage malheureux et elle fait tout pour les aider au détriment de son propre bonheur. La jeune femme ne se sentant pas importante, préfère passer après les autres.
LIENS
♦ Pierre de Masonville; Mon bourreau, mon cauchemar. Cet homme que je ne peux nommer est pour moi le Diable en personne. Seul le Diable aurait pu me briser après tout mes malheurs et lui il l'a fais. Chaque fois que j'aperçois les voiles rouges de la Marie Sanglante, je me terre loin de chez moi de peur qu'il me voit. Bien qu'il ait brisé ma vie, je la continue tout de même, avec crainte et peur, mais avec beaucoup de volonté. Moi qui était fière de me savoir vierge pour un prochain mariage, je me sens salie et honteuse, puisque jamais je ne pourrais offrir ce précieux cadeau à l'homme que j'aimerai. ♦ Rose Adler; Nous sommes semblables, aussi pauvres l'une et que l'autre et nous nous battons contre la vie qui nous impose chaque jour des épreuves. Pourtant, nous ne sommes pas amies. Quand nous nous croisons, on se dévisage comme chien de faïence. Pourquoi je la déteste? Je ne sais pas, c'est comme si mon instinct me disait de ne pas l'apprécier et surtout de ne pas lui parler. Du coup, au lieu de s'entraider pour vaincre nos malheurs, nous restons là à nous jalouser sans pour autant se connaître réellement. ♦ Sally Wood; Elle est l'unique personne à qui j'ai confié mes sombres secrets. Sally est pour moi une personne merveilleuse en qui je peux faire vraiment confiance. J'avais tellement besoin d'elle que je me rendais plusieurs fois par semaine chez elle pour parler. Au fil du temps, notre relation s'est inversée et Sally s'est mise à me parler d'elle. Entre elle et moi, une douce amitié est née et je sais qu'au moindre problème je pourrais lui faire confiance. Sally est un véritable rayon de soleil et l'une et l'autre nous nous complétons parfaitement. ♦ Harry Devonshire; Harry est l'une des personne les plus importantes de ma vie. Passer des moments auprès de lui est peut être pas approprié, mais je m'en moque, ma conscience me dit que grâce à lui je retrouve le sourire. Mais Harry est un amoureux de la mer, son rêve finira par l'éloigner de moi. Pourtant occuper la seconde place dans son coeur ne me dérange pas. J'ai tellement vécu de tourment que pour moi l'engagement n'est pas pour moi. J'ai juste besoin qu'il me protège.
QUI EST DERRIÈRE L'ECRAN ?
† PRENOM ; PSEUDO : Mari-Jane † AGE : 18 ans † GARCON OU FILLE ? Girl'z † OU AS-TU CONNU AUDACIA ? Sur PRD, j'ai suivi le projet depuis un long moment, je suis tellement contente que le forum ait ouvert. † TON AVIS ? DES SUGGESTIONS ? Aussi magnifique que je l'espérais. † AUTRE(S) COMPTE(S) : Non † LE MOT DE LA FIN : Pouic pouic pouic HUMBA !!!!
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Marie-Jane Anderson
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Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Sam 20 Nov - 21:13
TEST RP
"La rose sans épine se fane une fois la nuit tombait."
Je courrais dans la nuit. Le ciel n'était, parsemé d'aucunes étoiles, comme ci cette nuit annonçait un funeste événement. Le vent était violent et le froid entrait en moi tel un poignard. Je ne savais pas où j'étais, mais j'entendais des cris et des pleurs. Une femme, oui c'était bien une femme que j'entendais. Que lui arrivait-il? Il fallait que je l'aide. Je me mis à courir une nouvelle fois sans aucun repères, vers les sons que j'entendais. Mon cœur battait à la chamade et je sentais des sueurs froides qui coulaient sur mon front. Une voix, oui j'entendais un homme, un homme qui parlait et riait à grands éclats. La pauvre fille pleurait toujours, mais je ne la voyais pas. Pourtant, je voudrais tellement l'aider. Les nuages qui couvraient la Lune se dégagèrent tandis que je courrais toujours. Un rayon éclaira devant moi une scène macabre. Les jupes relevaient la jeune fille pleurait toujours, les mains enfonçaient dans le sable, elle laissait son bourreau faire sa besogne et la salir à chaque coup de reins. Face à moi se tenait mon propre visage et celui de mon bourreau, Pierre de Masonville.
Soudain, je fus aveuglée par la lumière du jour. Comme dans mon cauchemar, mon front était perlé de sueur et le froid m'assaillait. N'étant pas encore habitué à la lumière du jour, mes yeux papillonnèrent avant de s'ouvrir pour de bon. Mon cœur battant toujours à la chamade, je regardais autour de moi. Je compris alors pourquoi j'avais si froid. Les couvertures blanches qui d'habitude me réchauffaient, étaient sur le sol autour de mon lit comme si je m'étais battu durant la nuit contre un ennemi imaginaire. Sauf que cet ennemi n'était pas imaginaire, il me hantait chaque nuit dans mes cauchemars m'offrant ainsi les mêmes images que je tentais d'oublier. Je me penchais alors pour attraper l'une des couvertures et je m'en entourais. Assise en tailleur sur mon lit, je me mis à ressasser mes vieux démons. Les larmes qui ne demandaient qu'à sortir commencèrent à tracer à fin ruisseau sur mes deux joues. Mon corps se mît alors à trembler telle une feuille. Je ne voulais plus revoir le sourire sadique de cet homme, mais plus je voulais oublier, plus les images me hantaient. Depuis cette nuit, je tremblais de peur à l'idée de revoir les voiles rouges de la Marie Sanglante, d'ailleurs je ne portais plus de rouge. Pour moi, cette couleur était devenue celle du sang et de la honte. Une honte que je tentais de fuir en reprenant le cours normal de ma vie.
Avec le dos de ma main droite, j'essuyais les larmes qui continuaient à couler. Je ne devais plus y penser, peut être verrais-je Harry, aujourd'hui. Même si cela n'était pas bien vu d'être auprès d'un homme, j'aimais sa compagnie qui éclairée telle la flamme d'une bougie, ma sombre existence. Lui et quelques autres personnes me donnaient un peu plus l'envie d'aimer cette vie. Gardant ma couverture sur mes épaules blanches, je me levais difficilement de mon lit, mon corps encore engourdi par la fatigue. Je commençais alors à marcher sur le plancher froid de ma chambre, pieds nus, ce qui me déclencha une nouvelle vague de tremblement. Chaque matin, c'était la même chose, je marchais vers ma coiffeuse et remplissait avec un peu d'eau fraîche un récipient. A l'aide d'un linge en coton, je nettoyais mon visage de la sueur, ainsi que mes mains. Ces gestes du matin étaient devenus de vrais automatismes, je n'avais plus tellement l'impression de les réaliser. Parfois je me demandais comment j'avais bien pu arriver à me laver ou bien me coiffer sans que je m'en rende compte. Sur ma petite coiffeuse, était posé un miroir, je contemplais alors mon reflet. Celui-ci me donnait une fausse image de moi. Je n'avais pas l'impression d'être cette belle jeune femme aux lèvres et aux joues rosées. Cette femme ne pouvait être moi, mais pourtant l'image était là. Je me détachais alors de ce mensonge que mon visage donnait pour jeter un coup d'œil vers la fenêtre. J'aimais regarder la vie qui animait les rues de Port Royal. Chaque matin, à la même heure, j'étais sûre de voir les mêmes personnes. Comme par exemple, cette vieille servante qui allait laver le linge de ses maître à la fontaine du village, ou bien encore ces enfants qui contemplaient les bateaux qui allaient et venaient.
Alors que je continuais à admirer les enfants qui s'amusaient en ce moment à poursuivre un pauvre chien, je vis avec horreur mon bourreau remontant la rue et me dévisageant avec un horrible sourire aux lèvres. J'étais alors complètement tétanisée, je croyais rêver, mais non au loin dans le port je pouvais voir les voiles rouges de la Marie Sanglante. Mon bourreau n'était pas seul, il était accompagné de quelques hommes d'équipage. Que faire? Je savais qu'il était là pour moi. Venait-il chercher les restes qu'il n'avait pu consommer? Plus jamais je ne veux revivre le calvaire que j'ai connu lors de cette nuit. Plus jamais je ne veux être salis par cet homme. La panique m'emporta alors, je devais agir. « Réagi MJ, cet homme ne doit pas t'avoir, plus jamais. ». Les paroles prononçaient à haute voix portèrent leurs fruits. Aussi vite que je le pouvais je descendais les marches de l'escalier, pour rejoindre la seconde porte à l'arrière de la maison. A Port-Royal, peu de maison avaient deux entrées, mais par chance la mienne, oui. Pieds nus, en chemise de nuit et avec ma couverture toujours serrait contre moi, je me retrouvais dans les rues de la ville. A l'autre entrée, j'entendais des coups et des rires. Il fallait que je parte maintenant, sinon il serait trop tard. Tout en prenant mes jambes à mon cou, je courrais dans les rues, en ne prenant pas garde aux regards indignaient que les habitants m'envoyaient. Il me fallait maintenant un refuge. Un seul nom me vient à l'esprit, Sally. Quand je fus sûr que personne ne me suivait, je commençais à ralentir, laissant la peur faire place au désespoir. Alors que je sanglotais, je laissais, mes pas me guider. Je n'avais plus la force de réfléchir, alors que je savais que mon bourreau était là et qu'il m'entendait. Un cri s'échappa de mes lèvres quand je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournais violemment et mon regard fît face à celui de Sally. A ce moment-là, mes larmes redoublèrent et je me laissais aller dans les bras de la seule qui connaissait mon histoire.
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Marie-Jane Anderson
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Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Sam 20 Nov - 21:13
HISTOIRE
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Chapitre I
Point de vue de Mrs Beatrix, ancienne gouvernante des Anderson.
Durant vingt années, j'ai travaillé pour la famille Anderson et voilà plus de dix ans qu'ils ont quitté tout pour vivre ailleurs. Jamais mon coeur ne faillira pour cette charmante famille, j'ai tout vu, tout entendu. Au début cette famille, faisait parti des plus importantes, avec le vieux Anderson rien ne pouvait empêcher son émergence. Pourtant le vieux décéda, emporté par la suette et ainsi arriva à la tête de la famille, le jeune et inexpérimenté Charles. Ce dernier venait tout juste de se marier avec une jeune femme sortie de nulle part, Katherine. Cette histoire avait longtemps fais scandale, mais rien ne pu empêcher Charles d'épouser Katherine. Nous les serviteurs, nous avons rapidement compris que c'est ce mariage honteux qui avait tué le vieux. Mais bon que pouvait-on faire, le vieux était mort et maintenant Charles était le seul maître du domaine Anderson. N'ayant aucune notion de l'argent, Charles commença à dilapider l'argent de la famille et surtout à jouer de plus en plus. Pendant ce temps-là, Katherine mît au monde, après de longues heures de travaille un fils mort né. A partir de ce moment-là, la jeune femme commença elle aussi a dépenser sans compté. Un an après sa fausse couche Katherine retomba enceinte. Cette fois ci, elle se donna totalement à moi et à une sage femme pour l'accouchement, elle ne voulait plus voir « ces horribles médecins » autour d'elle. Après une journée d'effort, elle mît au monde deux petites filles. Je fus particulièrement émue cette nuit-là puisque c'est moi qui ait tenu en premier ces deux enfants. La première qu'on nomma Rose-Marie était bien plus fragile que la seconde qu'on appela Marie-Jane. Alors que tout le monde pensait que Rose-Marie allait mourir, l'enfant défia la mort et survécu. A partir de ce moment-là, je remplis les fonctions de gouvernante auprès des deux enfants, en plus de cela, j'étais pour elle, une figure maternelle. Pendant que les parents jouaient leur argent, je m'occupais des deux fillettes avec beaucoup d'amour et de tendresse. Ces enfants sont les plus adorables qu'il puisse exister. Jamais vous ne verrez Rose-Marie sans Marie-Jane. D'ailleurs, la plus jeune avait tendance à protéger la plus fragile. Huit ans après la naissance des fillettes tout s'enchaîna. Tout commença par l'arrivée des banquiers qui vinrent saisir les richesses de la famille. Par la suite, ce sont les domestiques qui quittèrent le domaine. Le cocher et moi, nous restâmes par fidélité pour nos maîtres. Mais le pire fût sûrement la mort de la petite Rose-Marie, jamais nous ne sûmes comment cela arriva, mais à partir de ce moment-là, je ne vis plus jamais la petite Marie-Jane sourire. Le malheur semblait s'abattre sur le domaine. Le maître et la maîtresse se retrouvèrent sans fortune et leur niveau de vie changea radicalement. Mr Charles mît en vente le domaine et une fois l'argent récolté, il quitta avec sa famille Oxford pour aller vivre de l'autre côté de l'Atlantique. Je me souviens encore du jour de leur départ, je tenais la petite Marie-Jane, qui se laissait faire telle une marionnette, depuis la mort de sa soeur. Cette petite me faisait beaucoup de peine et je demandais ce qu'elle deviendrait auprès de ces deux parents irresponsables. Moi, je suis restais sur ma terre, je n'avais pas le droit de suivre cette famille. Alors qu'ils montaient tout les trois sur le navire, je pouvais capter le regard apeuré de la petite MJ. A ce moment-là, je n'avais qu'une envie l'arracher des bras de ses parents pour la prendre avec moi. Malheureusement le courage me manqua et je regardais cette fillette au triste destin s'éloigner de moi, la seule personne qui l'aime.
Chapitre II
Point de vue de Marie-Jane Anderson.
J'avais huit ans quand père et mère m'emmenèrent loin de ma terre natale. Je me souviens encore de la veille de mon départ. Je m'étais enfuis de l'auberge dans laquelle nous dormions pour courir aussi vite que mes petites jambes me le permettaient. Je voulais absolument rester ici et ne pas abandonner Rose-Marie, elle allait avoir peur toute seule, si personne ne venait la voir au cimetière. De plus, mon jeune âge me faisait imaginer que jamais ma soeur chérie ne trouverait le ciel que je regarderais, père me disait que c'était loin l'endroit où nous allons. A huit ans, j'avais peur. Sur le pont je n'avais même pas envoyé de signe d'au revoir à Granny Bea, j'étais triste, apeurée et l'océan me faisait peur. Au début du voyage, j'avais été malade et j'étais donc resté dans ma cabine tandis que père et mère jouaient leur argent. Pour la première fois de ma vie je m'étais sentie seule, horriblement seule, les bruits des vagues frappant sur la coque du bateau m'effrayait et je m'imaginais sans cesse que des pirates viendraient nous attaquer, comme dans les histoires que Bea me racontait. Après que j'ai commencé à ne plus être malade, j'ai commencé à me promener sur le pont. Là je fis la connaissance du capitaine, qui m'apprécia tout de suite, il me disait que je lui rappelais sa propre fille. J'étais contente parce que pour une fois j'avais un ami. Le voyage continua et je menais ma petite vie seule sur le bateau, le jour mes parents dormaient et la nuit ils jouaient, donc il était rare que je les croisais. Mais il arriva un jour où ils durent prendre leur responsabilité. Cela faisait deux semaines qu'ont été sur le bateau. Ce jour-là, j'étais en train de jouer avec l'un des chiens des voyageurs qui faisaient la traversée avec nous. Je ne me souviens plus du nom de cet homme, mais son visage amical reste toujours gravé dans ma mémoire. Il n'y avait pas beaucoup de monde sur le pont, le second tenait la barre et deux jeunes mousses passaient la serpillère sur le sol. Alors que je m'amusais avec le chien, la balle de celui-ci tomba par dessus bord. Je savais très bien que je ne pouvais pas la récupérer, donc je me trouvais une autre occupation: contempler les dauphins qui suivaient le navire. J'étais toute joyeuse de pouvoir contempler de tels animaux, moi qui en avait jamais vu d'aussi beau. Mais la jeunesse est insouciante, alors que je me pensais de plus en plus, je me mis a glisser vers l'autre côté de la barre. Mes mains étaient les seuls à rester agripper et j'eus la chance que l'un des mousses aient entendu mon cri, sinon personne n'aurait su ce que j'étais devenue. On me remonta aussi vite que j'avais glissé et on prévient le capitaine de l'incident. Ce dernier m'emporta alors dans sa propre cabine pour que je puisse me remettre de mes émotions. Alors que je m'étais endormie, des cris me réveillèrent, j'entendis mes parents et surtout ma mère pleurer, intriguait, je me levais du lit dans lequel on m'avait installé et ouvrît la porte qui me séparait des cris. A ce moment-là, ma mère me prît dans ses bras, comme jamais elle ne l'avait fais. Bien plus tard, j'appris que le capitaine avait fais croire à ma mort pour que mes parents prennent enfin leur responsabilité. Je pense que jamais je ne remercierais assez cet homme, grâce à qui mon existence s'améliora.
Dernière édition par Marie-Jane Anderson le Mar 23 Nov - 16:31, édité 7 fois
Marie-Jane Anderson
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Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Sam 20 Nov - 21:13
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Chapitre III
Point de vue de Marie-Jane Anderson
La bateau atteint la côte une semaine plus tard, non sans difficulté, en effet, nous fûmes retardé à cause d'une tempête. Durant celle-ci, j'ai passé toute ma journée dans les bras de ma mère, qui semblait pour la première fois prendre son rôle à coeur. Quand je mis le pied sur cette nouvelle terre, j'étais vraiment intriguée, ici rien ne ressemblait à l'Angleterre. Les maisons étaient différentes et les animaux. J'étais émerveillée en voyant s'entasser dans des cages, des oiseaux aux multiples couleurs et des singes. Père et mère m'arrachèrent à ma contemplation, quand je leur demandais où nous nous trouvons, ils me répondirent, Port-Royal. Ils m'emmenèrent dans les rues de la ville et tout les trois nous entrâmes dans une petite auberge. C'est dans ce lieu où nous passâmes nos premiers jours, en attendant que père trouve un logement et un travail. Ma mère trouva rapidement un boulot, puisqu'elle se fît engager en tant que serveuse à l'auberge. Selon la propriétaire, ma mère était jolie et elle attirerait les clients. Moi pendant ce temps-là, je jouais beaucoup avec la fille de notre hôte, elle était gentille, mais jamais elle ne remplacerait Rose-Marie. Je m'en voulais toujours de l'avoir laissé là-bas loin de moi, surtout que j'avais l'impression de me sentir vide. Un mois plus tard, père nous trouva une maison, elle était vraiment petite en comparaison avec notre domaine en Angleterre, mais étrangement, ça ne me dérangeait pas, je me sentais plus à l'aise et moins seule dans cette petite maison. Les années passèrent. A dix-huit ans, j'étais devenue une jeune femme très jolie, même si moi je ne m'en rendais pas vraiment compte. En tout cas j'avais très vite compris que mes parents comptaient sur moi pour retrouver un niveau de vie meilleur. Ma mère travaillait toujours à l'auberge et mon père s'était engagé comme soldat pour protéger la ville et les nobles qui y vivent. Moi j'occupais mes longues journées par de longues promenades sur l'île, avec mon amie Sally, une personne que j'avais appris à connaître voilà maintenant deux ans. Mes parents refusaient que je travaille. Selon eux, on reconnaît la noblesse grâce aux mains. D'après leur logique, il serait difficile de me marier, si j'avais des mains de paysanne. Je menais donc ma vie dans l'insouciance, mais avec toujours le fantôme de Rose-Marie à mes côtés, ma jumelle me manquait toujours, malgré la décennie qui venait de passer. Moi qui pensait que ma vie ne connaîtrait plus de malheur, je tombais de haut. Je venait d'avoir mes vingt deux ans, quand je connus le moment le plus horrible de ma vie. Je me promenais alors sur la plage, seule, insouciante du danger que je pouvais courir. C'est alors que cet homme s'approcha de moi, je ne compris pas tout de suite ce qu'il voulait de moi. J'étais jeune et très naïve. C'est alors qu'il me parla avec des pensées obscènes. Outrée, je tentais de remettre cet homme à sa place, mais il me plaqua contre le sable chaud. J'étais apeurée et si faible face à lui. Je n'ai rien pu faire, mes cris n'alertèrent personnes. J'étais seule, abandonnée... Au moment où il me viola, j'eus l'impression que ma fin était proche, qu'enfin j'allais rejoindre ma chère Rose-Marie... Mais cette mort n'a pas voulu de moi, je devais encore survivre et ruminer mon sombre passé. Même si aux yeux de tout le monde, j'étais restée la même, au fond de moi, plus rien n'étais pareille. J'étais salie et je n'avais plus rien de la jeune fille pure que mes parents voulaient offrir en mariage à une personne de noble ascendance. A cause de ce viol, j'avais tout perdu, ma dignité et je laissais mes parents se bercer dans des illusions. Sally, le jeune femme qui était devenue mon ami, est la seule à savoir ce qui m'est arrivée. De plus, je viens tout juste de rencontrer un jeune homme qui me plaît beaucoup, mais ces sentiments me font peur, voilà pourquoi je préfère le laisser voler de ses propres ailes en attisant son rêve de prendre la mer.
Dernière édition par Marie-Jane Anderson le Mar 23 Nov - 19:59, édité 6 fois
Lou-Ann Jedidiah
Fondatrice - L'Union du Vent et de l'Océan
Messages : 854 Date d'inscription : 12/03/2010 Age du personnage : 20 ans Métier : Pirate sur l'Audacia Allégeance : Audacia / Allister Ralj
Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Sam 20 Nov - 21:14
Merci. Je suis impatiente de l'avoir =D
Elisabeth de la Suarez
Fondatrice ღ Un coeur au bois dormant.
Messages : 735 Date d'inscription : 11/03/2010 Age : 32 Age du personnage : 23 ans Métier : Se faire belle, allez à des bals ... quoi ? ce n'est pas un métier ? ah bon?
Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Sam 20 Nov - 21:23
Et les voilà ! Choisis celui des deux qui te plaira le plus et poste le sujet dans ta fiche, avant de mettre ton RP à la suite ^^ Bon courage !
Marie Jane Anderson
Comme tous les soirs, tu te couches et tu tentes de t'endormir en évitant le traditionnel cauchemar où te revis l'horreur entre les mains de Pierre de Masonville. C'est dur et tu luttes pour ne pas céder, mais tu te réveilles à l'aube trempée de sueur et agitée. En te levant, tu jettes l'habituel regard par la fenêtre... et tu te mets à hurler. Masonville en personne remonte la rue vers ta maison, sourire pervers aux lèvres, suivi de quleques hommes - et en contrebas, les voiles rouges de la Marie Sanglante se balancent dans le port.
Que penses-tu ? Que fais-tu ? Que dis-tu ? Raconte les réactions de ton personnage en 20 lignes minimum.
Marie Jane Anderson
Jour printannier et brise agréable. Tu sors te promener dans les rues et tu savoures la caresse du soleil sur ton visage. Tu t'arrêtes un instant discuter avec Sally lorsqu'une voix grave et amicale te salue. Harry Devonshire s'est arrêté près de toi et vous passez quelques minutes à discuter lorsqu'il propose de t'escorter chez toi, faisant fi des commérages et des ragots que cela pourrait susciter.
Que penses-tu ? Que fais-tu ? Que dis-tu ? Raconte les réactions de ton personnage en 20 lignes minimum.
Marie-Jane Anderson
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Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Sam 20 Nov - 21:25
Merci Elisabeth !!
Ohh j'aime les sujets =D
Elisabeth de la Suarez
Fondatrice ღ Un coeur au bois dormant.
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Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Sam 20 Nov - 23:39
M-J chérie, ton test est très bien. Quelques petites fautes, mais c'est prenant et c'est tout à fait l'essence du PV !
Validé !
Tu peux faire le reste ^^
Elisabeth de la Suarez
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Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Dim 21 Nov - 13:13
Welcome
Elisabeth de la Suarez
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Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Mar 23 Nov - 10:25
Ca avance bien de ce côté là Je veux un rp hein (je vais avoir pleins de rps en même temps mais j'ai trop trop hâte et puis j'adore tous ces personnages)
Marie-Jane Anderson
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Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Mar 23 Nov - 19:59
Désolé du DP, mais j'ai terminé !!
Elisabeth de la Suarez
Fondatrice ღ Un coeur au bois dormant.
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Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Mar 23 Nov - 20:35
J'aimerai beaucoup =D En tout cas merci !!
Maddalena degli Angeli
Administratrice - Aristocrate Et Catin
Messages : 201 Date d'inscription : 21/11/2010 Age du personnage : 24 ans Métier : Aristocrate - Modèle pour tableaux Allégeance : Couronne Française ¤ Corsaires
Sujet: Re: ♣ Marie-Jane Anderson - mon coeur est à ce jour ma seule prison Mar 23 Nov - 20:43
Merci =D
Elisabeth de la Suarez
Fondatrice ღ Un coeur au bois dormant.
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