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 Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane

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Marie-Jane Anderson
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MessageSujet: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeVen 26 Nov - 23:21

Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  100129075828713724
Une Vieille amitié qui s'anime de nouveau.

La matinée était particulièrement belle. Alors que j'étais penchée à ma fenêtre de chambre, je voyais, pour la première fois depuis mon pire cauchemar, le ciel bleu, pour une fois, il n'était ni triste, ni menaçant. Bien sûr c'était dans mon inconscient, puisque je savais très bien que le ciel était d'un bleu magnifique depuis dès semaines. Mais quand je n'allais pas bien, je préférais imaginer que les éléments de la nature étaient comme moi. Bien sûr je me doutais que cet état n'était que passager et que bientôt je retournerai dans ma douce dépression. Alors que j'admirais deux mouettes qui étaient en train de se battre pour un petit poisson, j'entendis la voix de ma mère me héler. De mon pas léger je descendais les marches de l'escalier pour me rendre dans la pièce à vivre. Ma mère était déjà vêtue pour partir travailler. Mon père quant à lui était déjà parti depuis bien longtemps.
En m'approchant de ma mère je lui déposais un baiser sur la joue. Jamais avant lors de notre vie en Angleterre, je n'aurais osé le faire. Mais notre ancienne vie était loin maintenant. Nous n'étions plus des bourgeois, seulement des pauvres. Je voyais sur le visage de ma mère tout le poids des années, elle qui était si belle auparavant, le travail et le chagrin l'avait fais vieillir bien plus vite que chez une femme riche.
Ma mère me regarda avec un sourire en me voyant, je vis ses yeux s'illuminer, quand elle s'aperçut que je souriais enfin.
Bien que j'aimais ma génitrice, je ne lui ai encore jamais raconté mes malheurs et jamais je ne le ferais. Je n'avais aucunement envie de lui faire de la peine. Elle qui pensait avec mon père que je ferais un bon mariage. Je ne voulais pas les décevoir en leur avouant que je n'étais plus vierge et que j'avais été sali par Pierre de Masonville.
"Marie-Jane pourrais-tu aller au marché ce matin et prendre une miche de pain chez le boulanger? Je n'ai pas pu y aller avant de partir travailler."
A nouveau, un sourire s'anima sur mes lèvres. J'étais toujours heureuse de pouvoir servir à quelque chose dans cette maison. Jamais mère ne voulait que je fasse une tâche ménagère. Tout cela à cause de cette histoire de main.
"Oui mère, avec plaisir."
Ma mère m'envoya un faible sourire, puis elle me tourna le dos pour passer la porte. Avec le temps, je m'étais habituée de ces petits sourires, je savais que ma mère m'aimait et elle le prouvait chaque jour en se tuant au travail.
Dès que je me retrouvais seule dans la maison, je filais à toute vitesse dans ma chambre pour coiffer ma longue chevelure brune et me faire un brin de toilette avant de quitter la maison.
Panier en main, je déambulais dans les rues de Port-Royal, saluant au passage les personnes que je croisais.

Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  02 Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  04 Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  07

Pourtant, à la sortie de la boulangerie, alors que je marchais dans les rues pour rejoindre le marché, je vis au loin une personne que je n'avais pas revu depuis plusieurs années. Pourtant, quand nous étions enfants, nous étions bonnes amies. On s'amusait souvent ensemble dans les rues de Port-Royal. Même avec les années, je n'avais eu aucun problème pour la reconnaître. Elle n'avait pas changé, à part qu'elle avait tout comme moi gagné en maturité. Malheureusement, notre amitié c'était terminé du jour au lendemain avec sa disparition.
Aujourd'hui était un bon jour pour moi et je n'avais aucunement envie de laisser passer ma chance de retrouver une personne que j'avais beaucoup apprécié durant mon enfance. De mon pas léger, je me mis à courir pour la rattraper. Au passage je m'excusais aux personnes que je bousculais sans le vouloir. Puis après quelques efforts, j'étais à une distance raisonnable pour pouvoir l'appeler sans pour autant faire tourner les regards vers nous.
"Elisabeth."
Ma voix était quelque peu tremblante, je me demandais comment allé réagir celle qui avait été autrefois ma compagne de jeu. Quand elle se retourna, je remarquais qu'elle ne me reconnaissait pas ou est-ce parce qu'elle était étonnée. En tout cas pour ne pas avoir l'air ridicule, je lui dévoilais mon identité.
"C'est moi, Marie-Jane Anderson. Tu te souviens de moi? "
Quelque peu craintive, je baissais alors les yeux. J'avais honte de lui parler ainsi, elle qui portait une si belle robe et qui était d'un niveau social bien plus élevé. Mais n'avais-je pas été noble aussi à une époque? Même si c'était il y a dès années, je n'avais pas oublié quelques rudiments de mon ancienne éducation.


Dernière édition par Marie-Jane Anderson le Sam 27 Nov - 23:22, édité 1 fois
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Elisabeth de la Suarez
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeSam 27 Nov - 23:21

Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  23lo5rc
Une Vieille amitié qui s'anime de nouveau.

Ce matin-là, Elisabeth décida de s'éclipser discrètement de chez elle car aujourd'hui était jour de marché ! Un marché où on voyait peu d'aristocrates, voir même pas du tout, ce mélanger aux pauvres gens quel honte ! Pas pour Elisabeth, elle mit une robe simple et sans trop d'apparat comme bijoux ou autre, elle savait que le marché était peuplé de voleurs en tout genre. Elle trouvait de jolies choses au marché, des bonnes affaires même si avouons le elle n'avait pas besoin d'économisé. Cependant, cela lui plaisait d'être mêler à la foule... La première fois qu'Elisabeth eut l'audace d'aller au marché ce fut un drame pour sa mère, mais il n'y eut rien faire. Quand on interdit quelque chose à Elisabeth, on peut être sur que c'est ce qu'elle fera et pour cause, elle est une habituée de tout ce bruit, de tout cet environnement qui n'est pas le sien.

Elisabeth se mêla discrètement si on peut dire à la foule, tout le monde remarquera cet ovni sortie de nul part, mais Elisabeth continuait à déambulait de marchants en marchants, regardant ce qu'elle pouvait trouver d'intéressant. La dernière fois, elle avait trouvé un superbe châle noire pour sa mère celle-ci avait été ravie mais ne saurait probablement jamais d'où il provenait. Ici, elle ne connaissait personne et personne ne la connaissait elle évitait de trop se faire remarquer, et restait discrète. Toujours aimable, et polie Elisabeth ne pouvait être qu'appréciée. Pour le moment, elle ne trouvais rien à son gout, pas assez de valeurs pour elle ? Et pourtant, ce jour-là la jeune aristocrate n'était pas venue pour rien; elle n'achèterai certainement rien mais reverrai une personne chère à son coeur, une amie aimée mais oubliée. Sa mère ne voulant pas qu'Elisabeth fréquente des personnes qui ne sont pas de son rang !

« On ne mélange pas les chats et les chiens, Elisabeth voyons !! » lui avait dit sa mère au sujet de son amitié avec Marie-Jane Anderson. Lorsque nous sommes enfants, allez comprendre vous qu’il ne faut pas mélanger les aristocrates aux autres rangs. Au fond, on ne cherche qu’à jouer à cet âge là Marie-Jane ressemblait à Elisabeth, rien ne montrait de quel rang social elles faisaient toutes deux parties !! Elisabeth n’avait pas une mauvaise intention ni Marie-Jane, Ximena De La Suarez l’avait bien comprit mais elle ne voulait pas que cette amitié devienne trop forte. Elle préféra couper les liens directement, et pour cause la jeune De La Suarez ne revit plus jamais Marie-Jane. Peu de temps après, Elisabeth était présentée à une nouvelle amie : Victoria Lovewood, une aristocrate ! Elle oublia bien vite son amie Marie-Jane, Vicky était comme un nouveau jouet tout neuf.

Personne ne connaissait Elisabeth ? Une voix féminine, tremblante et à moitié essoufflée retentit au milieu du bruit de la foule, une voix qui appeler Elisabeth.

« Elisabeth. »


Une voix qu’Elisabeth ne reconnut pas tout de suite, quelqu’un l’interpeller ? quelqu’un la connaissait ? Elle se retourna subitement voyant qui s’adresser à elle par son prénom. Elle ne reconnut pas tout de suite la jeune brune avec un magnifique visage de poupée en porcelaine, qui se présentait à elle.

« Marie-Jane ? » Elisabeth ne mit pas longtemps à ce souvenir de celle avec qui elle jouait, celle-ci n’avait pas tellement changé. Elisabeth comprit à présent la différence de classe qui créerait un gouffre entre les deux jeunes filles. Si auparavant cela avait été un problème, aujourd’hui cela n’en était plus un. Elisabeth avait montré à maintes reprises qu’elle était une parfaite aristocrate malgré des relations pas toujours très appréciées par ses proches. Elisabeth fut surprise quand Marie-Jane baissa les yeux, était-elle si impressionnante que ça ?

« Comment vas-tu Marie-Jane ? » lui dit d’une voix douce et rassurante une Elisabeth à la fois surprise, émue, et ne sachant guère quoi dire de plus. Elle, qui était habituellement bavarde et qui avait toujours quelque chose à raconter.

« Faisons le marché ensemble si tu veux bien ? Nous pourrons discuter un petit peu de ce que nous sommes devenues. »

Elisabeth voulait à tout prix éviter le sujet de son étrange disparition, même si Marie-Jane avait l’air d’être une jeune femme intelligente elle devait bien se douter de ce qu’il s’était passé à l’époque. Elle était gênée de la réaction qu’avait eu autrefois sa famille, elle ne pensait plus jamais revoir Marie-Jane, néanmoins c’était toujours un plaisir pour Elisabeth de revoir des anciennes amies et de renouer des liens oubliés.
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeVen 3 Déc - 23:30

Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  100129075828713724
Une Vieille amitié qui s'anime de nouveau.

Maintenant que j'étais face à mon ancienne amie, j'avais perdu tout le courageuse qui m'avait empli au moment où je mettais précipité pour retenir Elisabeth. Mon regard croisa le sien. Au fond de moi, j'étais heureuse de la retrouver, mais est ce qu'elle voudra toujours de moi? Elisabeth était partie du jour au lendemain. J'avais vite compris grâce à mes parents, que Mrs de La Suarez avait interdit à sa fille de venir me voir, d'ailleurs, elle avait envoyé un message à mes parents, leurs demandant que je ne m'approche plus jamais de sa fille.
Bien sûr, mes parents ne m'en ont pas parlé tout de suite, ils préféraient me laisser dans l'ignorance, plutôt que de se souvenir de la honte, qu'ils ressentaient de ne plus pouvoir faire parti de la bonne société.
C'est seulement deux mois plus tard, après que mes parents apprirent que je sillonnais l'île à la recherche de ma seule amie, qu'ils m'avouèrent qu'entre Elisabeth et moi l'amitié était impossible, en raison de nos milieux différents. Quand je l'appris, le trou béant que j'avais au milieu du coeur s'agrandit. De nouveau, je me retrouvais seule. Mais le temps apaisa les maux et j'appris à ne plus penser à Elisabeth, jusqu'à aujourd'hui.
Quand mon ancienne amie prononça mon prénom, mon visage s'illumina. J'étais vraiment heureuse qu'elle me reconnaisse, moi qui pensait qu'elle m'avait vite oublié pour une amitié avec des personnes de son milieu.
J'avais envie de la prendre dans mes bras comme avant et de partir à travers l'île pour jouer les exploratrice, comme on le faisait étant enfant. Pourtant, je m'abstiens, avec Elisabeth nous n'étions plus des enfants, mais des jeunes femmes. D'ailleurs je me demandais si Elisabeth n'était pas mariée. Je me posais beaucoup de question à propos de tout ce qui s'est passé, ces dernières années.
Alors que je continuais de la regarder de mon regard azur, un silence régnait entre nous, je ne savais vraiment pas quoi dire. C'est Elisabeth qui bien plus courageuse que moi brisa le silence pour me demander comment j'allais. Ces premiers mots me comblaient de bonheur, puisque pour moi, ils signifiaient un retour à notre amitié perdue.
Avant que je ne puisse répondre, celle qui me faisait face enchaîna tout de suite me proposant de faire le marché ensemble. Comme je n'y ais pas encore été, je fis un signe affirmatif de la tête.
Alors que nous regardions toutes les deux les étales des marchants, moi avec mon petit panier et Elisabeth vêtue joliment, je me mis a parler le plus naturellement possible, bien que j'étais toujours prise par l'émotion de ces retrouvailles.
"Je vais bien, je vis toujours chez mes parents, je n'ai pas bougé depuis toutes ces années. Même si parfois j'aimerai bien voir autre chose. Et toi que deviens-tu? "
Un sourire fleurît sur mes lèvres, j'étais contente d'être avec Élisabeth. Tandis que nous marchions, mes yeux regardaient tout ce qu'ils pouvaient voir. Par moment, je m'approchais des étales pour toucher un tissus ou simplement dire bonjour à une connaissance. Face à ce moment de retrouvailles, les emplettes que ma mère m'avait demandé de faire avaient été vite oublié.
En voyant les tissus autour de moi, je laissais flotter mon regard sur la robe que portait Elisabeth. Celle-ci était simple et n'avait rien d'ostentatoire comparait à celle que porte les femmes aristocrates. Peut être que mon amie ne s'était pas laissé polluer par ce milieu fantaisiste et si loin de la réalité.
"En tout cas, je suis contente de te revoir. A l'époque, ça m'a fais beaucoup de mal de ne plus te revoir, je t'en ai même voulu, mais mes parents m'ont fais voir la lettre que ta mère leurs avait écrit et j'ai compris que toi aussi tu avais reçu l'ordre de ne plus me revoir."
Je ne la fixais pas, mon regard était vague quand j'exprimais le passé. Qu'est ce que je pouvais le détester ce passé. Lui qui n'a jamais été heureux, lui qui donne un reflet obscure à mon futur.
Alors que mon regard se fixa sur une étale contenant des légumes, je me rappelais brusquement les courses que je devais faire pour ma mère. J'indiquais alors à Elisabeth ma direction et elle me suivit. Nous nous retrouvions alors face aux légumes locaux et d'autres venant d'Europe. J'achetais simplement le minimum, avec mes parents nous n'étions pas riches et nous ne pouvions pas nous offrir des produits trop chers. Il se pourrait que dans quelques mois les jours se fassent difficiles. Mon père commençait à se faire vieux et son employeur l'embauchait de moins en moins, ce qui impliquait que ma mère devait travailler plus à la taverne. Moi je m'en voulais toujours, j'aimerais tellement pouvoir les aider financièrement mais ils refusaient toujours.
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeMar 7 Déc - 19:19

    Ma douce Marie-Jane, qu'elle était mignonne avec son visage d'ange. A ce moment-là, je regrettais d'avoir perdu contact avec cette jeune fille qui n'était bien différente de moi, une jeune fille fort sympathique. Elle avait eu le courage de venir me parler, je ne sais pas si moi j'aurai osé. Nos regards se croisèrent. Si j'avais su ... mais à cet âge là je ne comprenais pas, je suivais ce que me disais ma mère. Oh ! c'est toujours le cas aujourd'hui certes, mais moins je suis plus indépendante, je fais mes preuves depuis, et ma mère pouvait avoir entièrement confiance en moi. Marie-Jane était le souvenir de l'innocence même, on jouait dans la rue cela n'a pas duré longtemps je l'admets. Je me rappelle que mes robes de couleurs très fraiches, et souvent claires ressortaient toutes tachées, voir déchirées. Pour moi, aujourd'hui c'est inconcevable j'étais devenue maniaque, et pointilleuse sur mon apparence mais moins que certains aristocrates, j'exigeais de moi une tenue parfaite mais pas des autres. Que Marie-Jane porte une robe de seconde main ne m'importais peu, l'essentiel pour moi était que son amitié soit sincère. Car même si je me montrais aux soirées, et autres bals je n'avais pas beaucoup de vrais amis sur qui je pouvais vraiment compter, ils étaient tous là par intérêt.

    Je compris en voyant son modeste panier, et sa simple robe quoi que la mienne n'était pas mieux que nous ne vivions pas de la même manière. Cela ne m'atteignais pas vraiment, je savais qu'il y aurait des gens qui viendraient dire par exemple que la famille Suarez a perdu sa fortune et fréquente des personnes de la basse bourgeoisie, mais cela ne serait pas fondée et faux. En lui proposant de faire le marché, je ne pris pas de risque elle y était donc cela ne la dérangerai pas, car j'avais peur en lui proposant autre chose qu'elle ne se sente pas sa place, après tout j'ignorai quels étaient ses centres d'intérêts. J'avais très peu de souvenirs du temps que l'on avait passé toutes les deux mais je n'avais pas oublié Marie-Jane, elle avait toujours ses magnifiques yeux azur, et puis je l'aimais bien donc il m'arrivais parfois de repenser à elle. Contrairement à mon amie qui était venue faire des courses probablement avec son panier, moi j'étais là juste par curiosité et peut-être parce que ma mère m'avais toujours déconseillée de me mélanger à la foule de pauvres gens.

    « Et bien, moi aussi je vis avec ma mère et ma soeur dans un manoir sur les hauteurs de Porto Nuevo. »

    Je m'arrêta net, Marie-Jane voulait voir autre chose, rêvait-elle elle aussi d'aventures ? de liberté ? de prendre son envol ? Je rêvais de ça moi, mais je savais que c'était impossible... Je ne pouvais pas partager cet amour pour la liberté, Victoria aimait sa vie de princesse, moi aussi ... mais de rêver d'aventures, de pirates et autres m'amusais. J'étais naïve, je ne voyais que les côtés positifs, non le reste ... Tout en se promenant, Marie-Jane regardait les tissus ils étaient beaux, je me voyais déjà avec un châle, une étole ou autres. Ce qu'affirma ensuite mon amie me choqua, et me sortis immédiatement de ma rêverie, m'agaçant presque.

    « Une lettre ? Quelle lettre ? Je n'étais pas au courant ! »

    Mon ton me parut agressive, je n'avais pas maitrisé mon impulsivité... Je me doutais bien que Marie-Jane allait parler de ce sujet tant redouté. Je me repris et dis d'un ton plus calme :

    « Sache que ce n'est pas moi qui est décidée de ne plus te revoir, cela m'a fais beaucoup de mal à moi aussi... Mais c'est du passé, évitons d'en parler à présent. Nous nous sommes retrouvées. »

    Je lui lança un petit sourire gênée. Je ne voulais pas en parler, j'avais honte du comportement qu'avais pu avoir autrefois ma famille d'un côté je les comprenais mais de l'autre non ... Je connaissais guère la famille Anderson, étaient-ils des gens peu fréquentable ? je n'en savais rien... Marie-Jane s'arrêta devant une étale à légume, ce n'était pas vraiment mon rayon chez moi nous avions des serviteurs qui se chargeaient d'acheter le nécessaire pour qu'on ne manque de rien. Je remarqua qu'elle choisissait avec soin ce qu'elle achetait, et qu'elle ne prit que le strict minimum. Je me retins de dire une quelconque remarque, cela me fit beaucoup de peine de voir qu'elle ne pouvait pas acheter plus... Je n'y étais guère habituée. Je lui lança un nouveau sourire en signe de compassion, je n'avais rien vu qui m'avais tapée dans l'oeil sinon je lui aurai offert quelque chose ... Je n'allais pas lui proposer d'argent, cela ne se faisait pas.

    J'avais tellement envie de connaitre plus de choses sur sa vie, et de renouer le lien que nous avions perdu jadis. Marie-Jane me touchait, je suis tellement sensible que mon coeur se serra. C'était une belle journée ensoleillée que nous avions là, rien ne me retenais aucun devoir aucune soirée pourquoi ne pas aller se balader ? Je n'allais pas l'inviter chez moi, comment réagirait ma mère ? Et puis Marie-Jane ne se sentirait pas à l'aise je le sais, j'en étais sure. Je mourrai d'envie de savoir qu'est-ce-que Marie Jane entendait pas « Même si parfois j'aimerai bien voir autre chose. », de quoi rêvait-elle ? J'aimerai tellement que nous ayons les mêmes aspirations, les mêmes centres d'intérêts car ma vie ne se limitait pas aux bals, et aux jolies robes...



HJ : On ne tient pas compte des lieux, car sinon les postes vacants ne se rencontreraient jamais. Donc ne fais pas attention Elisabeth vit à Porto Nuevo, elle fait son marché à Port Royal tu fais comme si c'était normal xD
Merci de ta compréhension.
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeSam 8 Jan - 23:13

Être là en ce moment en compagnie d'Elisabeth me rendait joyeuse, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie ainsi. L'air marin m'emplissait les narines et j'aimais presque cela, alors que depuis un moment je ne le supportais plus. Je me rêvais même à retrouver mes belles prairies anglaises, loin des ports et des bateaux aux voiles rouges. La jeune femme qui se promenait à mes côtés égayait mon existence, comme autrefois quand je me sentais mal de ne plus avoir Rose-Marie à mes côtés. Cette jeune noble avait su combler pour un temps le vide que me provoquait la mort de ma jumelle, mais bon je découvrais toujours que le bonheur n'était qu'éphémère.
Mon regard se posa sur la silhouette distinguait d'Elisabeth, même avec une robe simplette on pouvait deviner qu'elle n'appartenait pas à mon milieu, je ne dois pas être la seule à l'avoir remarqué, sinon les passants ne nous regarderaient pas ainsi, comme si nous étions deux bêtes curieuses. Il est clair que notre duo est curieux, elle la jeune fille de bonne famille et moi une pauvresse. Est-ce que tout cela aurait été la même chose si mes parents n'avaient pas autant abusé de leur argent? Non je ne pense pas. Je pense même que je ne serais pas ici, à l'autre bout de ma terre natale qui me manquait tellement, il se pourrait même que je sois mariée à un gentil mari.
J'écoutais attentivement Elisabeth me dire qu'elle vivait toujours auprès de sa mère à Porto Nuevo, ainsi elle n'avait pas encore trouvé de compagnon. Puis ensuite, elle sembla étonnée d'entendre que sa mère avait envoyé une lettre à mes parents. Pour finir, elle m'avoua qu'elle avait été triste de ne plus me revoir.
Un sourire s'afficha sur mon doux visage alors que je regardais le visage serein de mon amie retrouvée. Ça faisait du bien de ne plus se sentir seule.

«  Maintenant, il va falloir qu'on rattrape tout le temps perdu, dis-je d'un ton joyeux. Enfin si tu le souhaites, je comprendrais que tu ne veuilles pas désobéir aux ordres de ta mère, ajoutais-je pensivement.  »

Même si je disais cela, je n'avais absolument pas envie de la perdre une seconde fois. La revoir m'offrait de nouvelles opportunités, peut être même je me remettrais grâce à elle du choc que j'ai subit. Enfin, pour la première fois depuis si longtemps, je voulais voir le futur, un futur peut être joyeux qui sait? Peut être en ais-je finis avec tous ces moments de malheurs.
Très rapidement, nous fîmes vite le tour du marché et avec Elisabeth nous nous dirigions vers le port de Port Royal. Autour de nous des vieux marins contemplaient les nouveaux bâtiments flambant neuf de la marine espagnol, regrettant leurs jeunes années. Les enfants eux courraient entre les marchandises que les marins posaient à quai. Dans les cages de ces marchandises on pouvait voir divers animaux, telle que des perroquets ou encore des singes. Je regardais avec amusement Elisabeth puis je me dirigeais vers les cages pour voir de plus près ces animaux. Avant, je venais très souvent regarder ces animaux et je demandais toujours curieusement les noms de certaines espèces. Même si j'étais une pauvresse, il ne fallait tout de même pas que je reste bête.

« Ca doit être amusant d'en avoir un chez soi, dis-je à mon ami en pointant du doigt un petit singe qui mangeait goulument un fruit qu'un passant venait de lui donner. Je me souviens, quand je vivais à Londres, j'avais un chien. »

Je caressais nostalgique la petite main que le singe me tendait tout en lorgnant sur mon panier, dommage pour lui, je ne pourrais pas lui en donner. Mon regard s'envola vers le large et j'aperçus derrière un grand bâtiment espagnol, les voiles accrochaient au mat de la Marie Sanglante. Il n'y avait aucun doute, mon cauchemar refaisait surface.
Mon corps se mît à trembler et j'envoyais des regards apeurés autour de moi quand je vis sur le pont, la capitaine de ce sinistre vaisseau sortir de l'intérieur du bateau.
Sans plus attendre, j'attrapais Elisabeth et l'emmenais avec moi. Mes manières étaient rustres et j'entendais mon amie me poser mille et une question tandis qu'elle tentait de se soutirer à mon étreinte, mes malgré ma frêle apparence, elle n'y arriva pas.
Je nous fis stopper seulement quand pour moi nous nous trouvâmes à une bonne distance du port. Plus j'étais loin, mieux je me portais. Mon corps tremblait toujours, mais pour une fois, je n'avais pas les larmes aux yeux.

« Excuse moi pour mes manières si grossières, mais il le fallait, dis-je en levant les yeux, vers le regard interrogateur de la douce noble. »

Je savais qu'elle voudrait savoir pourquoi j'avais agis de cette manière, mais serais-je capable de dire la vérité. Une vérité que j'avais révélé à une seule personne à partir de ce jour. Je me demandais aussi comment j'allais faire pour éviter Pierre de Masonville à partir d'aujourd'hui. En tout cas c'était sûr, je ne mettrais plus les pieds hors de chez moi tant que je n'aurais pas les preuves que les voiles de la Marie Sanglante aient quitté Port Royal.
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Elisabeth de la Suarez
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeLun 17 Jan - 20:23

Nous marchions côte à côte, les gens nous regardaient mais je n’y faisais plus très attention. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent…

« Oui, rattrapons le temps perdu !! Je suis totalement d’accord, et puis je me moque des ordres de ma mère, elle n’a plus vraiment d’emprise sur moi. Et puis je suis une jeune fille obéissante et docile, elle n’approuvera peut-être pas nos retrouvailles mais peu importe. »


J’étais très enthousiaste vis-à-vis de ses retrouvailles, et de l’après : Marie-Jane voulait me revoir, quel bonheur !! Nos rencontres me changeraient de mon environnement habituel, elle était simple et assez une vie modeste – le contraire de moi, ça me ferait du bien un peu.

« Ne t’inquiètes pas pour moi ! »


J’étais sa petite étincelle qui ensoleillée ses journées et ses pensées. J’aurai voulu l’inviter chez moi à Porto Nuevo, je savais qu’il y avait des chemins arborés qui surplombés la mer et où il était agréable d’y faire de longue balade. Mais cela devait être trop tôt … Oui ! Que penserait ma mère ? Peut-être donnerait-elle une seconde chance à la famille Anderson si Marie-Jane lui montrait qu’elle était une jeune femme distinguée. Savait-elle faire du cheval ? Quelle joie ce serait si j’avais une camarade pour m’accompagner lors de mes longues sorties à cheval. Cette idée m’enchantait ! Petit à petit, nous ne dirigions vers le port de Port Royal, nous longions des cages remplis de divers animaux. Marie-Jane me regarda d’un air amusé, ils étaient mignons.

« Oui… un petit singe, ça pourrait être amusant en plus cela fait pirate.
Tu devras venir chez moi un jour, nous avons une cour remplis d’animaux si tu voyais !! Cependant, j’adore les chiens. Je crois que c’est mon animal préféré et toi ? »


Je regardai avec un air enfantin le petit singe qui mangeait devant nous. Je voulais le même, mais que ferais-je d’un singe ? L’offrir à Marie-Jane ? Il est vrai que l’idée me traversa l’esprit…

Je lui souris, j’espérais que ce que je venais de dire ne creuserai pas un gouffre entre nous. J’avais longuement hésité, et longuement pesé mes mots avant de lui cela j’avais peur de la froisser ou de la gêner. Or mon but était de lui faire plaisir, si elle aimait les animaux – elle aimerait peut-être en voir de plus près et pouvoir éventuellement les touchés. Après ce moment de complicité et de regard attendrissant envers ce pauvre singe. Tout se bouscula, Marie-Jane, affolée m’attrapa et m’entraina à travers les rues de Port Royal s’éloignant de plus en plus du port. Je ne comprenais pas, que ce passait-il ? Pourquoi ? Je n’avais rien vu d’anormal ou autres.

J’étais inquiète, qu’est-ce qu’il y avait ? J’essayais de m’enlever de l’emprise de mon amie, mais je n’y arrivai pas, il faut dire je n’étais pas vraiment un modèle de force et de robustesse. Je lui posais une multitude de questions pour essayer de comprendre le pourquoi du comment, mais aucuns sons ne sortaient de sa bouche. Je la voyais apeurer, paniquer, fuyant un monstre de son passé. D’un autre côté, les raisons ne me regardaient pas. En effet, nous venions de nous retrouver, même si ma curiosité exigeait d’en savoir plus, Marie-Jane n’était guère obligée de m’expliquer les raisons de cette fuite. Je voulais être l’épaule sur qui, elle se tournerait en cas de besoin … elle paraissait tellement seule.

Cette course s’arrêta subitement, j’étais dans un état déplorable, Marie-Jane elle tremblait. La pauvre enfant, qu’est-ce qui avait bien pu la mettre dans tous ces états ? Nous étions à une bonne distance du port, je m’en étais rendue compte mais je ne fis aucune remarque. Je ne pris pas la peine de me remettre en état, en écoutant d’une oreille ce qu’elle me disait, je m’approchai d’elle et je la pris dans mes bras. J’essayais de la réconforter en lui murmurant à l’oreille que tout allait bien, et qu’elle n’avait rien à craindre. Pendant un instant, le monde se figea et nous restions comme cela immobile – Marie-Jane dans mes bras.

« Si je peux me permettre tu fuyais quelqu’un ? Quelque chose ? Que s’est-il passé ? Si tu ne veux rien me dire je comprendrai tout à fait. »


Je m’arrêtai un moment, non en faites je ne comprendrai pas je le savais … mais j’accepterai son choix ça oui !

« Je peux peut-être t’aider tu sais, si tu en veux parler en tout cas je suis là !! Tu peux compter sur moi, je suis là pour toi. »

Je me rapprochai d’elle, la reprenant dans mes bras, elle avait l’air tout secouée la pauvre. Je voulais tellement faire quelque chose pour elle, mais que faire ? J’avais l’affection pour ce petit visage de poupée de porcelaine, je ferai tout ce qui était en pouvoir pour l’aider. Ce que j’ignorais alors c’est que plus tard nos deux histoires seraient similaires, et que plus tard ce serait moi à la place de Marie-Jane, et que ce plus tard arrivait à grand pas, et ce plus tard changerait ma vie… En tout cas, Marie-Jane serait là à ce moment-là pour à son tour me réconforter, me rassurer et me conseiller.
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeVen 4 Fév - 23:08

Être avec Elisabeth me rendait heureuse, me transportant à nouveau dans un monde où j'étais encore innocente et dans lequel la violence ne faisait pas partie de mon quotidien. Sur le port, animait par les vas et viens des matelots qui vidaient et remplissaient les cales des bateaux, nous jonglions tel deux funambules pour nous engouffrer entre les nombreuses marchandises qui jonchaient le sol de pierre. Loin des regards noirs des capitaines, je ne pouvais m'empêcher de toucher les riches tissus de soie et de satins qui se trouvaient dans certaines caisses. Je m'imaginais même les porter, que cela devait être doux et bien plus agréable que ma grossière robe de coton.
Les animaux, notamment un petit singe, nous amusèrent pendant un petit moment. Découvrir de nouvelles espèces était vraiment incroyable, surtout qu'ici à Port-Royal, on en croisait de toutes sortes. Des bêtes à plume, des félins, des singes et même des chiens européens, que les riches nobles se faisaient importer d'Angleterre ou encore de France.
Alors que nous contemplions le petit singe, tout en lui caressant les mains qu'il nous tendaient, Elisabeth me demanda quel était mon animal favoris. Ayant eu un chien dans une autre vie, je les trouvais très amusant, mais j'ai toujours rêvé posséder un autre animal.

«  J'aime beaucoup les chiens, mais c'était mes parents qui les aimaient, surtout pour la chasse. Moi j'ai toujours voulu avoir un mignon petit chat. Je les trouve beaucoup plus aimant qu'un chien, dis-je en tendant au singe, un morceau de fruit qu'il venait de faire tomber de l'autre côté de sa cage. »

Oui avec Elisabeth, nous passion une superbe journée, jusqu'au moment où je vis flotter les voiles de la Marie Sanglante. Sans attendre, j'emmenais au loin mon amie et nous nous arrêtâmes quand je me trouvais être assez loin du port.
Mon cœur battant à la chamade, je posais ma main sur la poitrine pour tenter de me calmer. Je n'osais lever mon visage et ainsi rencontrer le regard scrutateur d'Elisabeth. Pourquoi avait-il fallu que la Marie Sanglante débarque à Port-Royal aujourd'hui? Moi qui pensais pouvoir passer une journée agréable en compagnie de mon amie retrouvée, je me trompais lourdement. Chaque jour, mon passé revenait à la charge. Que cela soit dans la vraie vie ou mes cauchemars. Il n'y avait pas une journée où je ne me trouvais pas hanté par le visage de Pierre de Masonville.
Soudain tremblante, je m'adossais alors contre un mur de pierre froide. Je ne voulais surtout pas me donner encore plus en spectacle. Les larmes voulaient surgir de mes yeux, mais je luttais, pour les empêcher de sortir. Cela porta ses fruits, puisqu'une seule et unique perle d'eau coula sur ma joue. Elisabeth avait du le voir puisqu'elle me posa aussitôt des questions.
Elle me prît dans ses bras, comme une mère ou une sœur l'aurait fais. Je me sentis apaiser grâce à cette étreinte, Elisabeth était si douce, si gentille, elle regardait toujours au delà des apparences. Une personne comme elle, il n'en existait qu'une et cette personne se trouvait dans mes bras.
Je me dégageais lentement de son étreinte, prenant ainsi le courage d'affronter son regard. J'hésitais encore. Devais-je lui dévoiler ma vie? J'avais tellement peur, qu'elle me voit différemment, comme une fille salie de l'intérieur et surtout j'avais peur qu'elle me prenne en pitié. Je n'ai jamais voulu de pitié et de personne.
Tout en plantant mon regard azur dans celui de mon amie, je lui attrapais les épaules pour garder une distance entre elle et moi.

« Elisabeth promets moi de ne jamais t'approcher des voiles rouges de la Marie Sanglante. Promets moi de toujours rester éloigner des membres de son équipage. »

Je devais sûrement paraître effrayante à ce moment-là, mais ma voix brisait par le chagrin était incontrôlable. J'espérais tout simplement qu'Elisabeth ne se détache pas de mon étreinte et me fuit en ayant de moi, l'image d'une hystérique.

« Ces hommes sont des monstres et ils apportent que les malheurs autour d'eux. Ils n'hésiteront pas à te faire du mal, que tu sois pauvre ou riche... Pierre de Masonville, retiens bien ce nom, fuis cet homme si tu le peux, mais surtout ne t'approches pas de lui, continuais-je dans ma lancé tout en insistant bien sur le prénom de mon bourreau. »

Non je ne pouvais pas me permettre que ces monstres puissent faire du mal à un être aussi bon qu'Elisabeth. La prévenir était mon obligation, pour rien au monde je ne voudrais que ce cauchemar arrive à d'autres personnes innocentes.
Sans que je ne m'en sois rendus compte, le flot de mes paroles avait fais surgir les larmes. Maintenant mes joues étaient inondées de gouttes salées. J'espérais qu'Elisabeth comprendrait la situation et qu'elle ne chercherait pas à en savoir plus. Une seule personne était à ce jour au courant de mon histoire, mais seulement les grosses lignes, je n'oserais jamais confier les détails à quiconque sur cette planète. La chose honteuse que j'avais vécu, était mienne et elle resterait à tout jamais graver dans ma chair comme dans mon âme.
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Elisabeth de la Suarez
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeMer 9 Mar - 16:37

Pauvre Marie-Jane… Elle se dégagea de mon étreinte. Elle était torturée, tourmentée, brisée même. Elle plongea son regard azur dans les miens, elle m’attrapa les épaules, je fus surprise. Je m’inquiétais. Le temps détruit une amitié, car l’amitié c’est comme une fleur : elle nait, puis il faut lui donner de l’eau pour la fleur survive et ben l’amitié aussi cela s’entretient. Ce n’était pas de notre faute si nous nous étions perdus de vue, bien sur ! Mais qu’est-ce-que je savais de Marie-Jane ? Rien, absolument rien ! Ce que j’avais pu savoir brièvement quand nous jouions ensemble je l’avais bien oubliée. Aujourd’hui, je ne savais plus rien mais Marie-Jane m’était sympathique, et si elle avait besoin d’une épaule sur laquelle pleuré ou encore de bras chaleureux pour être réconforter – je serai cette épaule, ou ses bras. Sa voix était brisée par la tristesse, par le chagrin qui l’avait envahit, mon dieu mais pourquoi ? Pourquoi ces voiles rouges l’avaient mise dans cet état désastreux ?

    « Je te le promets Marie-Jane. Mais enfin pourquoi me dis-tu cela ? Ils sont dangereux ? »


J’étais sincère, si mon amie me disait de ne pas m’approcher je ne m’approcherai pas ! En tout cas, je ferai mon possible pour rester éloigner le plus possible de cet équipage. Contre un pirate ou quelque soit ces hommes je n’avais aucune chance, je savais à peine tenir une épée alors me battre ou me défendre, c’était au dessus de mes forces. Je ne savais même pas si j’avais assez de force dans les bras pour soulever une épée alors de là à tenir tête à un membre d’un équipage de tueurs sanguinaires, c’était inconcevable ! Marie-Jane était inquiétante, elle m’inquiétait. J’avais peur, et si l’équipage de la Marie Sanglante l’avait vu ? Et s’ils nous avaient suivis ? Qu'adviendrait-il de nous ?

J’écoutais d’une oreille attentive ce que me disait mon amie. Pierre de Masonville… Un nom qui mettait complètement inconnu, je l’avais entrevue peu avant mais comment pourrais-je fuir un homme dont je ne connais que le nom ? Sur la Marie Sanglante, il n’y avait pas que Pierre de Masonville qui était le seul « monstre » de cet équipage, j’avais vu les voiles rouges de leur navire. Rouge comme le sang ? J’en avais des frissons dans le dos, dans les jambes, partout. Il lui avait fait du mal je le voyais dans ses yeux pour qu’elle me mette en garde comme ça.

    « J’essaierai de faire attention à ce Pierre de Masonville alors… »


Marie-Jane avait évoqué une vérité douloureuse, très douloureuse. Le petit détail que j’avais remarqué « Si tu le peux », je pensais que quand quelque chose doit vous arrivez et bien cela vous arrive que vous le vouliez ou non. Si cela était mon destin de ne pas pouvoir, alors je ne pourrai pas y échapper. Et contrairement à Marie-Jane, je n’aurai pas affaire à Masonville mais à un autre corsaire de la Marie Sanglante… En parlant, en se confiant à moi Marie-Jane s’était mise à pleurer. Je m’empressais de sortir un mouchoir blanc avec un E bordé dessus en rose pâle, je le tendis à Marie-Jane pour sécher ses larmes. La voyant dans cet état je compris que oui ! En effet, ils étaient dangereux ma question avait été idiote. Et que ce Masonville a fait beaucoup plus que seulement lui faire du mal. Je la repris dans mes bras, lui caressant le dos pour la réconforter. Je me sentais impuissante, je ne pouvais rien faire, rien du tout… Je jetai un regard inquiet derrière nous, il n’y avait rien. Ouf ! Le soir même, j’irai voir mon meilleur ami pour qu’il surveille la demeure de Marie-Jane, je ne voulais pas qu’elle ait à faire à nouveau aux membres de la Marie Sanglante. Notre balade dans le port avait été écourtée, et le petit singe bien vite oublié.

    « Chut… Ça va aller Marie-Jane, je suis là. Courage, ma belle ! »


De la voir pleurée comme ça, de la voir à ce point brisée me faisais mal au cœur, je sentais mes larmes qui montaient elles aussi. Voir ce petit visage d’ange pleurer, me donner envie de pleurer à moi aussi. Il ne fallut pas très longtemps pour que mes premières larmes apparaissent au coin de mes yeux, et dévalèrent ma joue pour s’échouer au coin de ma bouche. A quoi nous ressemblerions à pleurer au milieu de la rue ? J’étais sensible alors je ne pu retenir mes larmes. Une idée germa dans mon esprit, j’allais retourner sur le port ! Pas pour tuer Masonville, je n’étais pas folle à ce point mais pour acheter le petit singe à Marie-Jane. Il lui tiendrait compagnie comme cela, et cela lui remonterait le moral. J’attendais un instant avant d’y retourner car je voulais m’assurer que Marie-Jane allait bien se remettre de ses émotions.

    « Si un jour, tu veux en parler tu sais je serai là. Je serai toujours là pour toi. »
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeSam 2 Avr - 22:11

La douleur était toujours la même, cinglante elle marquait mon âme chaque jour me privant ainsi de toute joie de vivre. Je souffrais toujours et même si les marques avaient disparu de mon corps, les blessures psychiques étaient toujours présentes.
Depuis mon viol, le destin semblait vouloir mettre avec un malin plaisir, Pierre de Masonville sur mon chemin. J'étais terrifié à chaque fois que je croisais du regard les voiles de la Marie Sanglante. Masonville s'amenuisait de plus en plus dans ma vie, quelques semaines après son premier assaut, il avait tenté de pénétrer chez moi une fois mes parents partis. J'avais eu la présence d'esprit de m'enfuir et ainsi de lui échapper. Puis il venait souvent au port et aujourd'hui, il était encore présent ici et ce soir, je tremblerais encore comme une feuille sous mes draps chauds et je ne pourrais point dormir.
Le sommeil, il y avait bien longtemps qu'il m'avait abandonné. Chaque nuit, je m'endormais et dans un laps de temps fort court je me réveillais en sursaut après avoir fait un horrible cauchemar. J'étais toujours terrifié à l'idée de devoir m'endormir, mais peut être qu'un jour je connaitrais enfin un sentiment de sécurité qui me permettra de pouvoir vivre en paix une bonne fois pour toute.

« Oui, ils sont dangereux. Ces hommes peuvent briser l'honneur d'une femme en quelques minutes, en lui faisant subir la pire des humiliations... En lui faisant subir ce qu'ils m'ont fais. »

Je ne pouvais donner de mots à ce qu'ils m'ont fais, pour le moment je ne pouvais toujours pas nommer cette horrible chose à voix haute. Non rien que d'y penser cela me donnait envie de m'effondrer. Pour le moment, ne pas prononcer le mot viol m'aidait à tenir et à ne pas craquer pour de bon, comme de nombreuses femmes l'auraient fais.
Il y a maintenant plusieurs années, j'avais entendu parlé d'une fille qui s'était jeté d'une falaise après avoir subit un viol. On racontait, qu'elle avait été enlevé par des pirates et que quand on l'avait retrouvé, elle était si perdue que sa famille n'avait jamais pu la sortir de sa torpeur. Cette fille avait trouvé qu'une seule solution la mort.
J'aurais très bien pu faire comme cette personne, mais plusieurs choses me rattachaient à cette vie maudite. Au fond de moi, j'espérais toujours que les choses s'amélioreraient et deviendraient plus facile. De plus, je priais chaque soir pour que ma chère Rose-Marie revienne un jour, parce que je le savais, elle était toujours là quelque part et elle m'attendait. C'était mon instinct qui me conduisait à penser une telle chose et même si mes parents me prenaient pour une folle, j'en avais cure, pour moi ma jumelle était toujours là et un jour on serait de nouveau réunies.

Les larmes coulaient toujours le long de mes joues, quand Elisabeth me promît qu'elle ferait attention à Masonville. Je savais qu'elle voudrait tenir parole, mais comment pourrait-elle survivre et ne pas vivre ce que j'ai vécu face à de tels monstres ? Elisabeth était si douce et son rang ne lui avait jamais permis de se battre. Moi même qui pourtant était une pauvresse, je ne le savais pas. Sauf que peut être pour mon cas, cela venait plus de ma faiblesse physique qu'autre chose.
Dire qu'il y a une dizaine de minutes, nous riions joyeusement ensemble à la vue d'un singe. Maintenant, nous étions toutes deux en larmes et je ne pus m'empêcher de me blottir à nouveau dans ses bras réconfortants. En ce moment même, je pouvais presque la considérer comme une sœur, parce que j'en étais sûre, si Rose-Marie était présente, elle me soutiendrait comme Elisabeth le faisait.
L'amitié que j'avais eus pour cette petite fille autrefois semblait être revenu comme par enchantement, tout semblait tellement simple, comme si seulement quelques jours s'étaient écoulés depuis notre dernière rencontre. Cette amitié autrefois disparue avait été retrouvé par un simple hasard entre quelques étales de marchés. Ainsi le destin pouvait parfois être généreux avec les pauvres gens.

« Elisabeth, promet moi qu'on ne se séparera plus ? Ton amitié compte énormément pour moi et même si je suis qu'une pauvre fille, je sais que je peux assumer pleinement cette amitié, je n'ai pas peur des on dit. En plus, je ne suis pas grossière comme toutes ces drôles de filles qui se promènent dans Port Royal. Je ne serais pas une mauvaise influence. »

Dans ces paroles, je tentais de me rassurer. Oui, je ne voulais pas perdre Elisabeth, pas comme la dernière fois et je sentais au fond de moi même que s'était réciproque.
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitimeMer 6 Avr - 18:55

C’était donc ça ! Avec ce que me disait Marie-Jane, je compris qu’elle était son histoire. Elle continua à pleurer, que faire pour la réconforter ? Je me souvins alors du petit singe qui avait tant amusé Marie-Jane, un peu plus tôt. Marie-Jane avait un grand besoin d’amour et de réconfort. Je mettais beaucoup attacher à elle, elle était gentille. Je l’aimais bien. C’était dommage que nous nous soyons perdues pendant toutes ses années. Nous avions tellement de choses à rattraper, et si peu de temps… Dans quelques mois, ma mère commencerait à me parler mariage et descendance. Je n’étais pas prête à être mère et encore à être mariée ! Je voulais encore profiter de ma vie telle qu’elle était maintenant, une vraie vie de princesse qui me convenait à merveille.

    « Je comprends… Ça va aller ? Je te le promets Marie-Jane, on ne se séparera plus – plus jamais. Moi non plus je n’ai pas peur, je me moque de ce que l’on peut raconter sur moi ou sur ma famille. Nous avons déjà eu notre dose de rumeurs tu sais ? Alors une de plus, ou une de moins je ne suis plus à ça prêt. Je t’aime beaucoup Marie-Jane, je ferai tout ce que je peux pour te remonter le moral et t’aider. Le monde à changer depuis notre rencontre, je suis certaine que ma mère aura un autre avis te concernant. Écoute, ne bouge pas ! Reste là, d’accord ? Tu ne bouges pas hein ?!! Je reviens. »

Je m’éloignai tout en regardant derrière moi si Marie-Jane n’avait pas bouger. Elle avait l’air étonnée, mais j’allais revenir très vite vers elle. Je me précipitai à petit pas vers le port. Je serai vigilante aux voiles rouges de la Marie Sanglante et à ce Masonville dont je ne connaissais pas le visage. Je tenais un morceau de ma robe de ma main droite, et mon chapeau de l’autre main pour que ma robe ne traine pas sur le sol et que mon chapeau ne s’envole pas. Je me dépêchai car je ne voulais pas laisser trop longtemps Marie-Jane seule comme ça. Surtout quand je savais que Masonville rodait dans les parages. J’arrivai devant le vendeur d’animaux en tout genre, un peu essoufflée. Il y avait de nombreuses cages avec des oiseaux exotiques, des autres animaux dont je ne connaissais pas le nom, et le petit singe qui était toujours là. Des enfants s’amusaient avec, je souris en voyant ce spectacle. Les enfants, des petits êtres si innocents, il n’y avait aucunes barrières avec les enfants. Moi aussi, un jour je serai une maman. Une maman douce et gentille. Je fis un signe de la tête au vendeur sortant une bourse remplie de pièces.

    « Je prends le petit singe, s’il vous plait ! »


Je lui lançais l’un de mes plus beaux sourires, les enfants étaient tout déçus de voir ce petit animal si amusant partir. Je lui donnai l’argent nécessaire et je pris la cage avec le petit singe par la main. Je repartis d’une allure moins rapide, je tenais la cage dans les mains je ne voulais pas secouer le petit singe. Ce serait un cadeau pour Marie-Jane, comme ça quand je ne serai pas auprès d’elle. Elle aurait quelqu’un qui l’amuserait et lui changerait les idées. Un court moment plus tard, je réapparue devant Marie-Jane. Elle s’était gentiment assise en m’attendant. Je lui tendis la cage du singe.

    « Voilà ! Un petit cadeau pour te remonter le moral. »


Je lui fis un très grand sourire, j’espérais que ce cadeau allait lui faire plaisir. Au moins comme ça, elle se sentirait un peu moins seule dans la vie.
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MessageSujet: Re: Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane    Une vieille amitié qui s'anime de nouveau ♦ Elisabeth & Marie-Jane  Icon_minitime

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